Le Comité Exécutif de l’instance du football africain que dirige le camerounais Issa Hayatou a décidé de ne pas soutenir la seule candidature africaine à l’élection à la tête de la Fifa.
Réuni en son siège au Caire en Egypte, et dans la perspective des élections annoncées à la présidence de la FIFA pour le 26 février 2016, le Comité Exécutif a reçu Monsieur Musa Bility, président de la Fédération libérienne de football à sa demande. Ce dernier a mis l’occasion à profit pour exposer les raisons qui ont motivé sa décision de se porter candidat à la future élection à la présidence de la FIFA.
Selon le communiqué final des travaux rendu public Jeudi 6 Aout 2015, «après un échange fraternel, empreint de sincérité et de cordialité, le Comité Exécutif de la CAF a décidé, à l’unanimité, de ne pas apporter à Monsieur Musa Bility le soutien sollicité de la part de la CAF et le lui a signifié, en lui souhaitant bonne chance dans la suite de son entreprise».
Pourtant pressenti comme candidat à la suite de la démission de Sepp Blatter, Issa Hayatou, candidat malheureux en 2006, a déjà clairement dit qu’il ne sera pas candidat à la prochaine élection du président de la Fifa. Selon certains observateurs, c’est le climat marqué par une confusion née de l’éclatement des affaires de corruption au sommet du football mondial, qui a poussé Issa Hayatou que d’aucuns voyaient déjà très proche du siège le plus prestigieux de la Fifa, à ne pas se lancer dans une course sans issue, lui qui est régulièrement cité dans ces affaires de corruption, mais qui clame son innocence.
Pour l’instant, quatre candidats se sont déjà annoncés: le Français Michel Platini, le Brésilien Zico, le prince Ali de Jordanie et Musa Bility, le président de la fédération libérienne de football.
Pour mémoire, l’Afrique dispose du plus gros effectif dans le fichier électoral de la FIFA, soit 54 voix, une de plus que l’Union européenne de football association (Uefa).