Le Pr Nkou Mvondo a été vu en compagnie de Cyrille Tollo. Le membre du Comité exécutif de la Fecafoot a été interrogé sur les circonstances de cette rencontre.

Nkou Mvondo a indiqué que l'initiative venait du ministère des Sports et de l'Éducation physique : « Cyrille Tollo est venu à l'hôtel de la Fecafoot pour remettre les passeports des joueurs. Au ministère, ils ont compris que la légalité est du côté de la Fecafoot », a-t-il laissé entendre.

Plus tôt dans la journée, nous avons publié un autre article qui traite de cette guéguerre entre le Minsep et la Fecafoot. Le revoici pour les lecteurs

Bataille entre Tollo et Eto'o : une grosse voix résonne pour une sortie de crise paisible

Les joueurs de l’équipe nationale, avant d’affronter le Zimbabwe aujourd’hui, n’ont pas pu s’entraîner hier à Kampala. Les Lions indomptables ne baignent pas vraiment dans une sérénité totale, avec les bruits autour de la sélection.

L’une des guerres qui ne leur profitent pas est celle qui met aux prises le ministère des Sports (Minsep) et la Fédération de football présidée par Samuel Eto'o Fils. Chacun veut tirer les draps de son côté et gérer les choses comme il les entend. Pour l’instant, c’est l’État du Cameroun qui mène la bataille, montrant à Samuel Eto'o Fils qui est le patron.

Le non entraînement à Kampala a été un temps mis sur le dos de la légende Samuel Eto'o Fils. Mais Cyrille Tollo explique tout.

Le conseiller technique du Minsep, chef de communication et coordonnateur des équipes nationales de football donne la raison pour laquelle les Lions indomptables n’ont pas pu s’entraîner hier à Kampala.

« Les Lions n’ont pas pu rallier le nouveau site d’entraînement à temps à cause des embouteillages, trois heures de bouchons », laisse-t-il entendre.

« À force de s’immiscer dans les choses que vous ne maîtrisez pas, voilà ce qui arrive, continuez à discuter la réservation des hôtels avec la Fecafoot, voilà la conséquence de votre amateurisme. La vérité est que c’est à cause de vous que l’équipe nationale a raté l’entraînement, votre explication est bidon, la faute aux embouteillages », lui sort un observateur frustré par rapport aux interventions du ministère là où doit normalement régner la Fecafoot.