Un climat de désaccord et de mésentente semble régner au sein de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), dirigée par Samuel Eto'o. Les propos de Tony Franck Ndam, expert reconnu, mettent en lumière des divergences profondes qui pourraient compromettre l'efficacité de la gouvernance fédérale.
Dans une sortie médiatique sans détour, Ndam utilise une métaphore scolaire percutante pour décrire la situation : « Échouer avec Samuel Eto'o à la tête de la fédération, c'est comme échouer à un examen alors que tu as le bord ». Une critique cinglante qui suggère un potentiel gâché par des désaccords internes.
L'expert pointe du doigt un manque de cohésion flagrant entre le président Eto'o et son équipe. Selon lui, les différents acteurs ne partagent pas la même vision, créant un environnement propice aux dysfonctionnements. Cette absence d'alignement stratégique pourrait expliquer certaines performances mitigées.
Sa critique s'étend également à l'environnement médiatique du football camerounais. Ndam dénonce l'émergence d'opportunistes politiques reconvertis en commentateurs sportifs, qui profiteraient de la visibilité sans apporter de valeur substantielle.
Ces propos interviennent dans un contexte déjà tendu à la Fecafoot. Depuis son élection en 2021, Samuel Eto'o a multiplié les réformes, mais se heurte régulièrement à des critiques sur sa gouvernance et sa capacité à fédérer.
L'intervention de Tony Franck Ndam met en lumière un malaise plus profond : la difficulté de transformer une institution sportive sans une adhésion totale de l'ensemble des acteurs.
Pour Samuel Eto'o, ces critiques représentent un nouveau défi. Saura-t-il resserrer les rangs et créer l'unité nécessaire à l'ambition qu'il porte pour le football camerounais ?
L'avenir le dira, mais un constat s'impose : la Fecafoot traverse une période de turbulences qui nécessite plus que jamais un leadership rassembleur.