Selon des informations révélées par nos confrères de TyJusPort, les entraîneurs des différentes équipes nationales de football féminin du Cameroun n’ont ni salaire ni contrat formel. Une situation surprenante qui soulève des questions sur les conditions de travail dans ces sélections.

En l'absence de rémunération fixe, les coachs se contentent uniquement des primes versées à l’occasion des compétitions ou des performances. Cette réalité remet en question la stabilité et la professionnalisation du staff technique des sélections féminines. Elle ouvre également la voie à des pratiques non officielles, alimentant les spéculations sur les raisons pour lesquelles « les grands comptoirs » — sous-entendu des pratiques d’influence ou de favoritisme — pourraient prospérer dans ce contexte.

Le manque de contrat formel et de salaire pour ces entraîneurs représente un obstacle majeur pour le développement du football féminin, d'autant plus que ces conditions risquent de décourager les talents et les compétences à long terme.