L'initiative de la FFBB, annoncée mardi, concerne 10 pays du continent africain dont le Cameroun.
La Fédération française de basket-ball (FFBB) a annoncé mardi avoir signé des conventions avec dix pays africains afin d'y développer ce sport par la formation d'éducateurs, l'organisation d'événements et la fourniture de matériel, et éviter le "pillage" des talents.
Les dix pays concernés sont le Maroc, la Tunisie, l'Algérie, le Sénégal, le Cameroun, la Guinée équatoriale, la Guinée, la Côte d'Ivoire, le Rwanda et le Gabon.
"Ces conventions n'ont pas pour but de détecter des jeunes talents, ni d'ouvrir des centres de formations ou sportifs", a expliqué le président de la FFBB Jean-Pierre Siutat lors d'une conférence de presse, en précisant qu'elles "n'impliquent pas de distribution d'argent".
"Notre fédération mettra à disposition son expertise, ses formateurs et soutiendra des événements sportifs pour chacune des 10 fédérations", a ajouté M. Siutat au sujet de ces pays trop souvent "pillés" de leurs meilleurs éléments.
"Le but est d'éviter que les jeunes joueurs ne soient arrachés de leur milieu. Si on fait en sorte qu'ils puissent être formés de la meilleure des façons dans leur pays natal, cela peut être une très bonne chose pour eux", estime l'ailier de l'équipe de France Nicolas Batum, lui même d'origine camerounaise.
Le joueur de Portland (NBA) a été associé au projet ainsi que son coéquipier chez les Bleus Boris Diaw, d'origine sénégalaise. Un expert doit se rendre prochainement dans les pays concernés pour y évaluer les besoins.
La FFBB organisera par ailleurs une soirée de gala pour lever des fonds en présence du staff et de joueurs de l'équipe de France à Paris le 22 juillet, à la veille de leur départ en stage de préparation pour l'Euro, organisé du 5 au 20 septembre en majeure partie dans l'Hexagone.