Sports Features of Thursday, 12 April 2018

Source: www.camerounweb.com

Fuite des athlètes Camerounais: les doigts accusateurs pointent vers le gouvernement

On ne devrait pas être surpris si à l'avenir le Commonwealth décide d'exclure certains pays On ne devrait pas être surpris si à l'avenir le Commonwealth décide d'exclure certains pays

Les titres crient! Ils crient et sont embarrassants! Certains d'entre eux lisent: «Près d'un quart de l'équipe du Cameroun est porté disparu aux Jeux du Commonwealth»; "Jeux du Commonwealth 2018: disparition des athlètes camerounais"; "Les athlètes camerounais disparaissent aux Jeux du Commonwealth". Ce ne sont que quelques-uns d'entre eux qui circulent maintenant sur le web partout dans le monde.

Pour un pays que les dirigeants ont coutume de qualifier de «pays chéri et beau», la tendance croissante des Camerounais à chercher chaque occasion de fuir leur pays ne justifie en rien les revendications des dirigeants. Le Cameroun pourrait se vanter d'un paysage naturel captivant, et pourquoi pas des ressources humaines et naturelles qui l'auraient qualifié de petit paradis sur la planète Terre. Mais la réalité est le contraire à cause de la mauvaise gouvernance qui va de pair avec la mauvaise gestion des ressources disponibles. Ce pays riche et beau a une crise de leadership qui l'a laissé ouvert aux menaces de désintégration que nous sommes témoins vivants à aujourd'hui. Avec la majorité des Camerounais sont partis avec rien à regarder de la direction;

Avec toutes les chances de bien vivre et de grandir dans la dignité qui s'efface de jour en jour, il serait stupide de blâmer les citoyens qui prennent toutes les chances d'embarrasser leur gouvernement et de trahir leur nation. Le désespoir omniprésent dans le pays explique pourquoi ils sont plus actifs et plus intelligents que les camerounais à l'extérieur du pays. En effet, alors que nous allions sous presse hier soir, des mises à jour en provenance d'Australie ont montré qu'un tiers des athlètes camerounais aux Jeux de 2018 avaient abandonné les jeux et avaient disparu de leurs salles.

Avec la tendance actuelle, on ne devrait pas être surpris si à l'avenir le Commonwealth décide d'exclure certains pays, comme le Cameroun de participer aux jeux. Il est établi que lors des Jeux du Commonwealth de 2006 à Melbourne, en Australie, sur les 26 athlètes et officiels qui ont dévié pendant les jeux mais qui sont ensuite allés chercher asile dans ce pays, neuf étaient camerounais.

Lors des Jeux Olympiques de Londres en 2012, sur les 21 athlètes qui ont fait du ‘vamoos’ lors des matches ou plus tard demandé l'asile au Royaume-Uni, sept étaient camerounais. Maintenant, en Australie, juste à l'intérieur des jeux, pas moins de neuf Camerounais sont déjà portés disparus. Ils finiront par chercher asile là-bas après les jeux. Le record cette fois pourrait être pire avant la fin des jeux car il est déjà annoncé que jusqu'à un tiers d'entre eux ne peut pas être comptabilisé par le chef d'équipe. Le tort que cela fait à l'image du Cameroun est incalculable si nous avions une direction et un régime qui ont un sentiment de honte et de remords pour les destructions qu'elle a infligées à la nation ces 36 dernières années.

Nous entendons dire que parmi les huit signalés, trois sont des haltérophiles tandis que cinq sont des boxeurs. Selon le team manager Victor Agbor Nso, les haltérophiles sont Olivier Matam, Arcangeline Fouodji Sonkbou et Mikoumba Petit David; tandis que les boxeurs sont Ndzie Tchoyi et Simplice Fotsala qui ont disparu jusqu'à présent. Nous avons également appris que le chef d'équipe camerounais devait publier un communiqué de presse selon lequel sur les 40 membres qu'il a quitté avec les jeux, moins de 32 sont encore au camp. L'alarme devait être déclenchée lorsque les athlètes ont échoué à plusieurs reprises lors des séances d'entraînement ou participer quand leurs événements sont apparus pendant les jeux, à l'embarras du monde entier.

Le développement moche n'est certainement pas une surprise pour de nombreux Camerounais qui savent à quel point la situation est à la maison. Les athlètes qui parviennent même à se qualifier pour de telles compétitions passent par l'enfer s'ils sont de retour dans leur pays. Les installations de formation sont non seulement courtes à venir, mais les rares disponibles sont déplorables. Participer à un événement sportif sur un terrain est comme prendre un risque qui pourrait vous coûter la vie. Combien de fois avons-nous entendu parler d'athlètes subissant des blessures qui les handicapent à vie?

Certains sont même morts pendant l'entraînement un terrain local. Nous nous souvenons du cas d'un athlète qui a fait un saut périlleux et a atterri avec sa tête sur un terrain cimenté et est mort sur place. La situation n'est pas différente lorsqu'il s'agit de leur donner des soins médicaux. En effet, ce qui est considéré comme acquis dans d'autres parties du monde est perçu comme un luxe au Cameroun.

Avec le chômage qui ravage la population plus jeune, un fonctionnaire camerounais typique pense qu'il vous fait trop de bien en vous donnant l'opportunité de vous développer, d'exprimer votre talent et de grandir. Avec ce type de mentalité, le pays restera un stock arriéré tandis que les quelques citoyens qui ont quelque chose à offrir à l'humanité se démèneront toujours pour fuir une nation dont le leadership est une malédiction ignominieuse.