Au sortir d’une réunion avec la division Afrique de la Fédération internationale des footballeurs professionnels (Fifpro) le 27 septembre 2016 à Douala, Geremi Njitap, le vice-président du Syndicat National des Footballeurs du Cameroun (SYNAFOC) a réitéré son désir de prendre la tête de cette organisation et d’y rester. Car, estime-t-il, dans une adresse aux membres, «je portais les espoirs du président David Mayebi qui n’avait caché à personne sa volonté de me voir lui succéder à la tête du SYNAFOC».
C’est pourquoi dans cette déclaration rapportée par le site Internet du Syndicat des footballeurs, il remercie la Fifpro «pour son soutien» et son ‘’accompagnement’’ et appelle tous les footballeurs camerounais à le rejoindre afin d’assumer «ensemble» le lourd héritage qu’il dit avoir été légué par le défunt président David Mayebi. Geremi Njitap se dit «prêt à relever ce défi», mais n’ignore pas que le discours qu’il tient ne va pas plaire à certains membres et dirigeants du SYNAFOC.
À l’instar de Patrice Amba Salla, le dirigeant intérimaire du syndicat chargé d’assurer la transition qui devrait déboucher, si l’on s’en tient à ses dires, sur l’élection d’un nouveau bureau directeur. Un mécanisme et une perspective que semble rejeter Geremi Njitap. Ses partisans soutiennent d’ailleurs que des personnes malintentionnées veulent imposer à la tête du SYNAFOC des responsables illégitimes. La bagarre pour la succession de David Mayebi est loin d’être terminée.