Le ministre du travail et de la sécurité sociale a organisé des réunions de concertation et demandé aux entreprises concernées par les travaux de rencontrer leurs personnels respectifs.
Grégoire Owona veut mettre un terme au bras de fer qui oppose certains ouvriers du chantier de construction du stade d’Olembe à leurs employeurs. Dans un communiqué qu’il a signé le 13 juin 2018, le ministre du travail et de la sécurité sociale indique qu’il a présidé des séances de concertation dans son cabinet les 12 et 13 juin 2018. Il s'est entretenu avec les responsables des entreprises impliquées dans la réalisation de ce projet ou leurs représentants en présence de leurs conseils juridiques respectifs.
Au cours de ces réunions, les revendications du personnel ont été passées en revue. Grégoire Owona a engagé les acteurs de ce chantier d’une part à intensifier la mobilisation des travailleurs pour l’achèvement effectif des travaux dans les délais et d’autre part, à veiller à la bonne qualité des relations professionnelles dans l’exécution des prestations.
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Il fait savoir qu’au terme de la réunion du 13 juin 2018 les entreprises se sont engagées à tenir dès le lendemain des concertations avec leur personnel en vue de ramener totalement la paix sociale sur le chantier de ce site majeur de la CAN. Enfin il leur a demande de « se concerter entre elles avant le 16 juin pour un véritable dialogue avec l’encadrement des services du ministère du travail et de la sécurité sociale en vue de mettre fin à tous les problèmes posés ».
Des problèmes de divers ordres, énumérés ici par le délégué du personnel des employés du Complexe sportif d'Olembé Gustave Tapson. « Nous demandons le respect du cahier de clauses administratives générales sur le chantier d’Olembé. Nous demandons un reclassement général pour nos camarades. Nous demandons qu’ils aient les primes et les indemnités en conformité avec ce cahier de charges. Le personnel demande les indemnités en conformité avec ce cahier Le personnel demande des conditions d’hygiène et de sécurité sur le chantier un peu meilleures que celles qu’il a ». Le gouverneur de la région du Centre Paul Naseri Bea avait quant à lui vu d’un mauvais œil le préavis de grève émis.
« Ce n’est pas le milieu syndical ici. Ici c’est le lieu de travail. Tout le monde qui veut faire le syndicalisme ici sera extirpé », avait menacé le président du Comité local d’organisation de la CAN 2019.