Ce serait un véritable coup dure pour la Fédération camerounaise de football de Samuel Eto’o. En effet, selon le journaliste Adolarc Lamissia , la guerre entre la CAF et la Fecafoot se poursuit. Il renseigne que la Caf verse à l’Ucb 300 millions de FCFA prélevés sur les avoirs de la Fecafoot.



La Confédération africaine de football (CAF) a, selon plusieurs sources, viré dans les comptes de l’Union Camerounaise des Brasseries (UCB), la rondelette somme de 500.000 dollars US soit 300.000.000 de FCFA environ. Cette somme a été prélevée sur la cagnotte Caf qui devait être reversée à la Fecafoot à la suite du brillant parcours des Lions lors de la CAN 2021.

La CAF a pris cette décision à la suite des violations par la FECAFOOT à travers son projet Tanière du Lion mis en place avec le concurrent SABC, d’un droit l’exclusivité accordé par l’instance faîtière du football africain à UCB.
A la Fecafoot, un doigt accusateur est pointé sur la « Patronne », esprit vif qui conseille aussi bien la Fecafoot que la SABC et qui est à l’origine de tout ce mic-mac, notamment le lancement des fameuses « Fans Zones » déployées à Douala, Yaoundé, Nkongsamba, Sangmelima ou encore Bertoua.
Si ce n’est un délit d’initié, c’est tout comme.


Pour résumé : la « Patronne » qui conseille la Fecafoot demande à son client de conclure un accord avec la SABC qui se trouve être son autre client, pour la création des « Fans Zones » pendant la CAN sous des appellations diverses comme « Le Lion Peut », « La Tanière du Lion »… UCB proteste auprès de la CAF, a en définitive gain de cause et 500.000 dollars doivent lui être versés en réparation du préjudice.

La CAF, conformément à l’accord-cadre, met le préjudice au détriment de la Federation hôte, le prélève sur nos gains CAN et le verse à UCB. And the winner is… SABC. Elle a fait ses chiffres, a encaissé ses bénéfices. Et le perdant, c’est… la FECAFOOT. Elle a perçu 70 millions de son partenaire SABC pour cette opération et perd au passage 300 millions. Au milieu, vous avez qui ? La grande « Patronne ». Bravooo !

Adolarc Lamissia, journaliste et digne fils du Septentrion