Comme le révèle l'article exclusif de Jeune Afrique, le bras de fer entre le président de la Fédération camerounaise de football (FECAFOOT), Samuel Eto'o, et le sélectionneur national Marc Brys, s'est une nouvelle fois envenimé ces derniers jours.

Selon Jeune Afrique, le choix surprise du stade de Douala-Japoma pour accueillir le match Cameroun-Namibie du 7 septembre, au lieu du stade Ahmadou-Ahidjo de Yaoundé préféré par Brys, "s'inscrit-il donc dans le prolongement du conflit qui l'oppose au technicien belge ?" Le journal explique que "la balle est dans le camp d'Eto'o" selon les propres mots de Brys, qui a par ailleurs accordé une interview "au vitriol" contre le président de la FECAFOOT.

Comme le souligne Jeune Afrique, dans cet entretien, le sélectionneur "a notamment lancé" que "Ils font tout pour nous déstabiliser et donc pour augmenter nos chances de perdre. Comment peut-on être contre son propre pays ?" Brys a également présenté Eto'o "comme l'épouvantail de la 'tanière', le surnom donné à la sélection camerounaise et à son encadrement."

L'article de Jeune Afrique détaille également les réactions suscitées par ces déclarations : "Ces propos ont choqué une partie de l'opinion, favorable à Samuel Eto'o, et conforté une autre, persuadée de l'influence et de l'omniprésence néfaste de l'ex-ballon d'or africain."

Selon le journal, la coexistence entre Brys et Eto'o semble désormais compromise, malgré les enjeux sportifs à venir pour les Lions Indomptables. Jeune Afrique rappelle que "plusieurs rumeurs ont fait état de la démission imminente du Belge, tandis qu'une pétition et plusieurs appels ont été lancés afin d'obtenir son départ."