Le 12 août 2008, Vencelas Dabaya Tientcheu avait mis fin à une période de 32 ans sans médaille pour l'haltérophilie française aux Jeux Olympiques, en décrochant l'argent à Pékin. Depuis, aucun autre athlète français n'a réussi à monter sur un podium olympique dans cette discipline.
Mais cette année, ce sont trois autres athlètes d'origine camerounaise qui portent les espoirs de médailles pour la France aux JO 2024 : Marie Josèphe Fegue, Bernardin Kingue Matam et Dora Tchakounté.
Tous les trois sont nés à Yaoundé, la capitale camerounaise, avant d'émigrer en France pour trouver de meilleures conditions d'entraînement dans leur sport de prédilection.
Parmi ce trio, Marie Josèphe Fegue semble être la mieux placée pour décrocher une médaille. Après avoir concouru et remporté des médailles pour le Cameroun, elle a obtenu la nationalité française il y a plus de deux ans.
Dora Tchakounté a, quant à elle, changé de nationalité un peu plus tôt, en 2007. Tandis que Bernardin Kingue Matam possède la nationalité française depuis le 11 juillet 2011.
Tous les trois entament ce 8 août la conquête des médailles olympiques dans leurs catégories respectives, portant sur leurs épaules les espoirs de la France en haltérophilie.
Ces athlètes d'origine camerounaise s'inscrivent dans la lignée de Vencelas Dabaya Tientcheu, qui avait ramené la dernière médaille olympique française dans cette discipline il y a 16 ans.
Comme lui, ils ont choisi de défendre les couleurs tricolores, tout en gardant leurs racines camerounaises. Une diversité qui fait la richesse de l'équipe de France aux Jeux Olympiques.