Hervé Renard a récemment mis les choses au clair concernant les rumeurs entourant son potentiel engagement en tant que sélectionneur des Lions Indomptables du Cameroun. Le technicien français, souvent évoqué dans la presse camerounaise pour succéder à l'ancien sélectionneur, a vigoureusement démenti les informations selon lesquelles il aurait exigé un salaire de 200 000 euros par mois pour diriger l’équipe nationale.
Dans une interview accordée à Jeune Afrique, Renard a déclaré : « Je n’ai eu aucune discussion d’ordre financier avec qui que ce soit. J’ai rencontré Samuel Eto’o en France, mais à aucun moment nous n’avons parlé d’argent. J’ai aussi lu que j’avais demandé une avance sur ce salaire. Ce sont des mensonges ». Ces propos visent directement les informations relayées par certaines sources, dont un document du ministère des Sports et de l'Éducation physique, qui affirmait que Renard avait fait des demandes salariales jugées excessives.
Revenant sur le sujet lors d'un entretien avec Le Monde Afrique, le sélectionneur de l'Arabie Saoudite a renforcé ses déclarations : « Ce qui m’a agacé, c’est qu’on a dit que je demandais beaucoup d’argent. On a dit que je demandais 200 000 euros par mois ! Or, c’était totalement faux puisqu’il n’y avait eu aucune discussion financière avec Samuel Eto’o que j’avais rencontré en France. » L’homme au chemisier blanc n’a pas caché sa frustration face à ces fausses informations, accusant certains d'avoir diffusé ces rumeurs à dessein : « Il y a des gens que cela arrange de faire croire que je coûte cher. Je n’ai pas aimé cette façon de procéder. Ce n’est pas franc. »
Ces clarifications jettent un nouvel éclairage sur les relations entre Renard et les autorités camerounaises, particulièrement sur le rôle du ministère des Sports dans la gestion de la désignation du sélectionneur. Les accusations portées contre le ministère suggèrent une tentative de discréditer Samuel Eto’o, président de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot), en insinuant que ses choix étaient financièrement inaccessibles pour le pays.
Pour rappel, Hervé Renard, qui avait auparavant dirigé la Zambie et la Côte d’Ivoire vers des sacres continentaux, est retourné à la tête de l’équipe nationale d'Arabie saoudite, après un premier passage entre 2019 et 2023. Il a signé pour un nouveau mandat de deux ans avec pour objectif de qualifier les Faucons Verts pour la Coupe du monde 2026.