Avant de recruter finalement le très controversé belge Hugo Broos pour entraineur les Lions indomptables de football du Cameroun, la Fécafoot avait sous la main, une short-list de cinq candidats sur plus de deux cents qui avaient postulé pour succéder à l’Allemand Volker Finke, limogé au mois d’octobre 2015.
De tous les cinq short-listés, à savoir Hervé Renard, Didier Six, Joseph Marius Omog, Alain Giresse et Milovan Rajevac, le français Hervé Renard, était le plus capé avec deux titres de champion d’Afrique. Il était aussi le plus cher. A en croire les responsables de la Fédération camerounaise de football, le vainqueur des Can 2012 avec la Zambie et 2015 avec la Côte d’Ivoire, a été recalé en raison de ses prétentions salariales.
Quel est le montant du salaire qu’il avait exigé ? La Fécafoot n’a pas révélé les chiffres. Et pourtant, la Fédération marocaine de football qui a décidé de recruter ce mardi 16 février 2016, Hervé Renard pour remplacer Bardou Zaki au poste d’entraineur en chef des Lions de l’Atlas, a joué la carte de la transparence. Le Royaume chérifien versera en termes de salaire mensuel, la somme d’environ 54 mille euros, près de 36 millions de FCFA à sa nouvelle recrue… Hervé Renard qui a signé un contrat de deux ans, a débarqué au Maroc, avec Patrice Beaumelle, son adjoint de toujours.
L’ancienne gloire des Lions de l’Atlas, Mustapha Hadji, est le seul rescapé de l’ancien staff. Comme Alexandre Belinga pour le cas des Lions indomptables, Mustapha Hadji est relégué au poste d’adjoint numéro deux. A ce nouveau staff, les autorités marocaines ont fixé deux objectifs : la Can Gabon 2017 et la qualification pour la phase finale de la Coupe du monde Russie 2018. En quinze phases finales de Coupe d’Afrique des nations, le Maroc n’a remporté qu’une seule édition, celle de 1976.
Les amateurs du football marocains fondent donc beaucoup d’espoir sur l’homme à la chemise blanche. Alain Giresse qui était le préféré de la Fécafoot dans la short-list des cinq candidats à la succession de Volker Finke, n’a pas réussi à rompre le contrat qui le lie jusqu’en 2017 à la Fédération malienne de football. Les relations des deux parties sont vites passées de la lune de fiel à la lune de miel quand les autorités camerounaises avaient presque conclu les négociations avec le technicien français.
Afin de garder leur sorcier blanc, les Maliens ont tout fait pour régler les arriérés de salaires et autres indemnités qui constituaient la pomme de discorde entre eux et Alain Giresse. Ce dernier est finalement retourné la semaine dernière à Bamako pour reprendre en main, les Aigles, l’équipe nationale de football du Mali…