Dans une interview accordée au Magazine Jeune Afrique, le sélectionneur des Lions Indomptables qui s’impatiente quant à la prolongation de son contrat qui arrive à terme le 6 Février 2018, a lancé un ultimatum aux autorités camerounaises.
Le contrat qui lie Hugo Broos au Cameroun arrive à son terme le 6 Février prochain. A moins de 3 mois de cette échéance, le technicien belge souhaite être définitivement fixé sur son avenir à la tête de l’équipe nationale du Cameroun. Il l’a fait savoir dans une interview accordée à l’hebdomadaire panafricain Jeune Afrique, et publiée ce 16 Novembre 2017. « Depuis le mois de mai, il existe un accord verbal pour que je prolonge mon engagement jusqu’au terme de la CAN 2019. Mais à ce jour, je n’ai rien signé. Personne n’est venu chez moi avec un contrat, personne ne m’a convoqué à Yaoundé pour me proposer d’en signer un. J’ai plusieurs fois demandé où en était le dossier mais personne ne me répond », déplore le sélectionneur.
Ultimatum…
Il confie avoir rencontré le Ministre des Sports Bidoung Mkpwatt après le match Zambie – Cameroun (2-2) à Yaoundé. Ce dernier lui aurait proposé une prolongation de 18 mois qui irait jusqu’à la fin de la CAN 2019 qu’organisera le Cameroun, mais, rien de bien concret jusqu’ici. « Je lui ai dit que cette situation ne pouvait plus durer, et j’ai fixé une date butoir à nos discussions », révèle le Belge, sans pour autant préciser la date en question. Poursuivant, il prévient que « Si à cette échéance rien n’a bougé, j’annoncerai officiellement que je ne prolonge pas mon contrat. Et ce sera définitif », lance-t-il. Un ultimatum lancé à l’endroit des autorités camerounaises.
Des envies d’ailleurs…
Visiblement las d’attendre et de nager en pleine incertitude, le technicien belge se dit « ouvert aux propositions de clubs ou de sélections ». Amer, et l’air déçu, il poursuit : « Aujourd’hui, je suis en Belgique. Mais je vais continuer à travailler pour le Cameroun puisque je suis sous contrat – c’est-à-dire observer des matches, suivre les joueurs… Et cela jusqu’à la date butoir que j’ai fixée au ministre. Si, ce jour-là, il n’y a rien, on envisagera peut-être une rupture à l’amiable », conclut celui qui a remporté la CAN 2017 avec les Lions Indomptables.
Les prochaines semaines nous diront si les autorités donnent une réponse favorable ou non à ses exigences.