L’on croyait être au bout du feuilleton entre Samuel Eto’o et Mouelle Kombi. Le match entre le Cameroun et le Zimbabwe à Kampala, dans le cadre des éliminatoires de la CAN 2025, est marqué par une série d'événements embarrassants pour le Ministère des Sports et de l'Éducation Physique (Minsep) et son représentant, Cyrille Tollo Batoum. Une fois de plus, la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot) a été reconnue comme l'interlocuteur unique par la CAF et la Fédération Zimbabwéenne de Football, laissant le Minsep dans une position humiliante.
À leur arrivée à Kampala, les joueurs de l'équipe nationale camerounaise ont été détournés par Cyrille Tollo Batoum vers le luxueux hôtel Sheraton, un établissement cinq étoiles. Pendant ce temps, la délégation de la Fecafoot, conduite par le Pr Nkou Mvondo, se dirigeait vers le Skyz Hôtel by Mariott, réservé depuis des semaines par le coordonnateur des Sélections nationales, Benoît Angbwa.
Les responsables des Fédérations Zimbabwéennes et Ougandaises, présents à l'aéroport pour accueillir la délégation camerounaise, ont été amusés par ce spectacle. Ils ont accompagné la délégation de la Fecafoot à leur hôtel, tandis que Cyrille Tollo, qui avait confisqué les joueurs, était superbement ignoré. Quelques heures plus tard, le commissaire du match s'est rendu à l'hôtel de la Fecafoot où il a rencontré tout le staff et son chef de délégation, Prosper Nkou. Il a informé l'équipe de la Fecafoot que la réunion technique aurait lieu le lundi 9 septembre à Kampala.
Une séance d'entraînement des Lions Indomptables avait été prévue au Nambole Stadium de Kampala ce jour-là. Malheureusement, l'accès au stade a été refusé aux Lions, la demande n'ayant pas été faite par la Fecafoot, qui a formulé une demande formelle pour le lendemain. L'humiliation de la team du Minsep se poursuivra sans doute mardi, jour du match, où l'équipe du Minsep rasera les murs comme à l'accoutumée. Assisterons-nous de nouveau à l'épisode des passeports comme à Garoua ? Nous ne perdons rien à attendre.
Ces événements ont jeté une lumière crue sur la gestion chaotique du Minsep et de Cyrille Tollo Batoum. La gabegie financière organisée à Kampala a profité aux hôteliers ougandais, tandis que l'image du Cameroun était traînée dans la boue. Cette situation soulève des questions sur la gouvernance du pays et la capacité des autorités à gérer efficacement les affaires sportives.