• C’était grâce à des buts de Choupo Moting et Karl Toko Ekambi
• Le Cameroun obtenait ainsi sa qualification pour le Mondial 2022
• L’Algérie était dépitée
Le temps passe et quatre mois se sont déjà écoulé depuis que le Cameroun avait éliminé l’Algérie à domicile à Blida. C’était pour le match de barrage comptant pour les qualifications à la coupe du monde 2022.
Au coup de sifflet final du match entre l'Algérie et le Cameroun (1-2 a.p.), le sélectionneur des Fennecs Djamel Belmadi s'etait effondré sur le terrain, inconsolable. Quelques minutes auparavant, le technicien pensait pourtant avoir en main sa qualification pour le Mondial-2022.
Son équipe avait réussi à revenir au score (1-1), un nul synonyme de qualification, mais dans les tous derniers instants de la prolongation, le Camerounais Karl-Toko Ekambi a douché ses ambitions en marquant un but décisif. Les Lions indomptables, battus à l'aller (0-1), ont obtenu leur qualification au bénéfice du plus grand nombre de buts à l'extérieur.
C'est l'une des images de cette soirée folle : les larmes de Djamel Belmadi, le coach de la sélection algérienne, battue par le Cameroun (1-2), en barrage retour de la Coupe du monde 2022
"Le ciel nous est tombé sur la tête. C'est du football, c'est du sport. Mais c'est toute notre vie, en même temps", a décrit Djamel Belmadi en conférence de presse. "On est effondrés. On a mis notre vie entre parenthèses pour ce match. Pour notre pays, notre peuple", avait-il expliqué, toujours très ému après cette cruelle défaite.
"Je ne sais pas si on a failli mentalement. À dix secondes d'un Mondial, c'est sûrement un problème de concentration, de lucidité", a-t-il noté, évoquant le but de Karl Toko-Ekambi. "On n'a jamais été mis en danger, jamais dominé, sauf sur coups de pied arrêtés et ces dix secondes", avait-il encore regretté.
"Le château de cartes s'effondre", a encore dit le coach champion d'Afrique 2019 avec cette équipe. "Tout le monde est abattu. On ne se voyait pas ne pas y aller. Quelle cruauté de finir comme cela à dix secondes de la fin."
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"Ce mauvais scénario, il faut s'en remettre", a ajouté Djamel Belmadi, qui est resté évasif sur son avenir à la tête des Fennecs. "Aujourd'hui, c'est difficile pour moi de parler d'avenir. Il y a des bilans à faire." "Il va falloir se relever. L'Algérie est une grande nation. Il y a encore de belles choses à faire, avec ou sans moi", avait-il conclu.
Après cette élimination, la presse algérienne a bien entendu fait ses gros titres sur ce match. Le Quotidien d'Oran en fait sa une et se désole du sort de cette équipe qui a raté "une qualification à la Coupe du monde 2022 au Qatar, qui lui tendait les bras". Pour le journal algérien, Karl Toko-Ekambi a exploité "le manque de lucidité des nôtres pour inscrire un but assassin, qui a littéralement scié les jambes aux Verts".
Tout sur l'Algérie n'est pas beaucoup plus tendre et évoque "un scénario dramatique". "Il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Les Algériens se sont un peu trop vite vus au Qatar après la victoire ramenée du Cameroun vendredi dernier, pour le compte de la manche aller des barrages africains des éliminatoires du Mondial 2022", estimait le journal.