La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) se retrouve une fois de plus au cœur d'une polémique, cette fois-ci concernant l'implication de son président, Samuel Eto'o, dans la gestion de l'équipe nationale. Les récentes déclarations de l'international Georges Kevin Nkoudou ont ravivé le débat sur les limites du rôle d'un président de fédération.

Lors d'une interview pour l'émission "Le club des 5", Nkoudou a révélé qu'Eto'o avait dirigé une séance d'entraînement pendant la dernière Coupe d'Afrique des Nations (CAN). "Le président a fait une séance d'entraînement. Il voulait nous aider, nous donner une idée de jeu, bref il voulait partager son expérience," a déclaré l'ailier de 29 ans.

Cette révélation intervient dans un contexte déjà tendu, où Eto'o est accusé d'ingérence dans les affaires de la sélection nationale. Après l'élimination des Lions Indomptables en huitièmes de finale de la CAN face au Nigeria (0-2), des rumeurs avaient circulé selon lesquelles l'ancien attaquant aurait imposé la composition de l'équipe.

Nkoudou, tout en louant les conseils et l'expérience d'Eto'o, a également laissé entendre que les interventions du président ne sont pas toujours bien reçues. "Parfois, il me fait des remarques mais je réponds, c'est vrai qu'il a parfois le seum mais bon c'est un grand frère," a-t-il ajouté.

Cette situation soulève des questions importantes sur la gouvernance du football camerounais et le rôle approprié d'un président de fédération. Alors que certains voient dans l'implication d'Eto'o un partage précieux d'expérience de la part d'une légende du football, d'autres y perçoivent une ingérence problématique dans les prérogatives de l'entraîneur et du staff technique.

L'épisode relance également le débat sur la nécessité d'une séparation claire entre les fonctions administratives et techniques au sein d'une fédération de football. La FECAFOOT devra probablement clarifier les limites du rôle de son président pour éviter de futures controverses et maintenir la confiance des supporters et des joueurs.

Alors que le Cameroun se prépare pour les prochaines échéances internationales, il reste à voir comment cette situation évoluera et quel impact elle aura sur les performances de l'équipe nationale. Une chose est sûre : le débat sur le style de gestion d'Eto'o à la tête de la FECAFOOT est loin d'être clos.




Kevin Nkoudou est-il un INGRAT ?


A bientôt 30 ans (en février prochain), l'international camerounais a profité d'un micro pour détruire le seul staff camerounais à lui avoir fait confiance, avec lequel il a marqué son seul but en compétition officielle en 10 matchs.

Un camouflet pour Rigobert Song qui vient d'être humilié sans la moindre considération ni le moindre respect. Le "Magnang" national appréciera l'autre réalité de ce nouveau football. Il lui a offert sa première Coupe du monde et en a fait un titulaire, il le remercie en le qualifiant de médiocre entraîneur.

Il rêvait de jouer pour la France après les Espoirs, mais il ne reverra jamais claire fontaine. A 27 ans, et 7 clubs plutards il ouvre la porte au Cameroun, et il ne lui a fallu que 10 matches et 1 but pour insulter son entraîneur, critiquer le président de sa fédération et lui donner des conseils sur la gestion d'un vestiaire, de la capacité à comprendre le jeu offensif à celui dont tout le continent n'a toujours pas trouvé l'héritier. Un Samuel Eto'o à l école de Nkoudou le joueur de Damas FC donc le président est un grand fan du quadruple ballon d'or africain doit encore se demander ce qui a piqué le modeste milieu offensif camerounais.