Plusieurs défections ont été enregistrées pour les deux prochaines sorties des Lions indomptables à Limbe le 3 septembre 2016 contre les Scorpions de Gambie en match des éliminatoires de la CAN 2017 et le 6 septembre en match amical face aux Panthères du Gabon.
Certains, parce que Hugo Broos voulait faire tourner son effectif après la qualification déjà acquise du Cameroun pour la prochaine CAN. D’autres, à cause des blessures, et quelques-uns encore, simplement parce qu’ils ne voulaient pas venir. Les frères Matip se situent dans le dernier cas. En publiant la liste des 23 joueurs convoqués pour le stage, le technicien belge a expliqué les raisons des absences de Joël (25 ans) et Mawin Matip (30 ans), qui évoluent respectivement à Liverpool et Ingolstadt.
«Il y a des joueurs qui n’ont pas voulu venir jouer ces matchs. Ils ont leurs raisons, mais ça montre aussi que si ces gens ne sont pas là, c’est une bonne chose. Ça veut dire qu’ils n’ont pas la volonté nécessaire. Je parle ici notamment des frères Matip. Joël Matip, je l’ai appelé 15 fois peut-être, je lui ai fait des messages, mais il n’a jamais donné de réponse. Marvin Matip lui, a préféré rester en club» a révélé le sélectionneur.
L’entourage des deux joueurs explique qu’ils sont désabusés par l’environnement et le climat parfois délétère autour et dans la tanière. Pour autant, Broos ne ferme pas la porte de l’équipe nationale. «Le ballon est dans leur camp. S’ils veulent venir jouer avec le Cameroun, ils me téléphonent et me disent ‘‘je suis prêt’’», a déclaré le technicien.
Ibrahim Amadou (23 ans) se trouve dans le même cas de figure. Le jeune milieu de terrain de Lille qui possède également la nationalité française veut prendre son temps avant de se décider. «J’ai contacté Amadou de Lille. Premièrement, il m’a dit qu’il devait parler avec sa famille, puis il a dit qu’il y avait sa blessure. Mais je vois qu’il a déjà joué deux matchs avec Lille (Ligue 1 française, NDLR). Or il trouve que c’est encore trop tôt pour lui de venir jouer avec le Cameroun», a expliqué Hugo Broos.