Infos Sports of Wednesday, 24 August 2016

Source: cameroon-info.net

JO 2016: ce que propose Françoise Mbango

Françoise Mbango, double médaillée d’Or olympique au triple saut Françoise Mbango, double médaillée d’Or olympique au triple saut

S’il y a quelqu’un que la débâcle du Cameroun au Jeux Olympiques de Rio de Janeiro a profondément affecté, c’est bien Françoise Mbango Etone. La championne qui a donné deux médailles d’or olympiques au Cameroun en 2004 et 2008 a exprimé plus d’une fois sa désolation sur les antennes de la CRTV-Télé qui en a fait sa consultante pour les J.O. Pour elle, le Cameroun ne devait pas passer inaperçu au «grand moment» qu’ont constitué les JO de Rio.

Lundi 22 août 2016, au cours du programme «Les débriefeurs», elle a proposé de nombreuses solutions. Des solutions qui devraient permettre au Cameroun de retrouver le chemin du succès dans des compétitions internationales de l’envergure des Jeux Olympiques. «On a tendance à penser que les choses n’ont pas été bien organisées tout simplement parce que le résultat n’est pas celui qu’on aurait souhaité. Mais ça ne veut pas dire qu’on n’a rien fait. Parce que si on n’avait rien fait il n’y aurait pas eu d’athlètes qualifiés. Cela veut dire qu’il y a un travail qui doit être mieux fait, mieux approfondi compte tenu de l’évolution actuelle du sport dans le monde».

Elle explique par exemple que, pour avoir d’autres champions olympiques, il ne faut pas se référer aux méthodes d’il y a 16 ans lorsqu’elle n’était encore que 10e aux Jeux olympiques de Sidney. «Les choses ont évolué, les performances évoluent, les minimas évoluent donc le mode d’entraînement et le mode de travail, toutes les stratégies doivent évoluer», détaille-t-elle. Mbango réclamant au passage «plus d’objectivité, d’organisation et de rigueur».

Françoise Mbango prescrit une préparation avec des sportifs de haut niveau. Elle demande aux autorités de les écouter, car c’est par là que l’on peut les comprendre et déceler le problème réel qui conduit à l’échec. L’autre avantage étant que l’athlète n’exposera plus l’image du pays.