Aux côtés du président du Comité National Olympique et Sportif du Cameroun (CNOSC), Hamad Kalkaba Malboum, le diplomate nippon a pu se faire une idée des missions et ambitions de la structure. Mais comme on s’en doute, il a surtout été question des possibilités de coopération entre les deux parties dans la perspective des Jeux de Tokyo.
Car, «le CNOSC espère bien profiter de l’expérience de ce grand pays de sport, en termes notamment d’échanges d’expérience ou de développement d’infrastructures», comme l’a relevé Hamad Kalkaba Malboum, président du CNOSC, rapporte Cameroon Tribune en kiosque ce mardi 14 mars 2017.
Concrètement, lit-on, le Cameroun espère permettre à ses athlètes de se préparer sur les lieux de compétition à travers, par exemple, le programme «Sports for tomorrow» mis en place par le Japon dans ce sens. Des bourses de formation de cadres au management du sport sont également disponibles et le CNOSC a présenté une candidature.
«Nous pourrions aussi entretenir un partenariat pour nos encadreurs dans certaines disciplines originaires du Japon comme le judo», explique David Ojong, Secrétaire général du Comité. Mais l’expertise japonaise devrait être encore plus utile dans le développement d’infrastructures comme la Cité olympique en projet ou la construction de centres olympiques intermédiaires dans les Régions à l’image de ce qui est fait dans le secteur de l’éducation.
Dans tous les cas, indique le journal, Kunio Okamura s’est montré ouvert: «nous sommes prêts à travailler ensemble. Après le succès des Jeux de Rio, nous voulons également réussir nos Jeux en 2020», a déclaré le diplomate nippon. De quoi espérer des retombées positives pour le CNOSC et ses athlètes.