Une délégation de 20 personnes, dont 12 athlètes et 6 encadreurs, a quitté le Cameroun aux premières heures de la matinée ce samedi via l’aéroport international de Yaoundé-Nsimalen. Direction Rio de Janeiro au Brésil où débutent les 31es Jeux Olympiques dans 13 jours. Ils vont retrouver les 12 joueuses de l’équipe féminine de volleyball, à Sao Paulo depuis deux mois pour la préparation.
En attendant le début de la compétition, La Nouvelle Expression (LNE) en kiosque le 22 juillet a dressé un portrait des athlètes de la Team Cameroon.
Wilfried Seyi Ntsengue, boxeur, 75kg
A 18 ans, il est le porte-étendard de la Cameroon Olympic Team. Une lourde confiance que le CNOSC a placée sur les frêles épaules de ce boxeur qui goute pour la première fois aux délices des Jeux olympiques. Avec assurance, puisque le jeune homme aux aires de gamin, empreint de naïveté, est pourtant un monstre des rings. Révélé aux Dixiades 2014, qu’il a dominés, l’élève de première mécanique a été sacré un an plus tard aux Jeux africains 2015.
Hassan Ndam Njikam, boxeur 81kg
Dernier camerounais à se qualifier, Hassan Ndam Njikam retrouve une nationalité camerounaise qu’il a reniée après les JO 2004, au motif d’une carrière internationale en boxe pro. Après avoir échoué à se qualifier pour Rio sous les couleurs de la France, sa nouvelle patrie, l’homme s’est retourné vers le pays de ses ancêtres. C’est une forte chance de médaille pour le Cameroun, en sa qualité de double champion du monde de sa catégorie.
Simplice Fotsala, boxeur, 49kg
L’homme s’est qualifié lors du tournoi de mars dernier à Yaoundé, en se classant 3e. Mais e vice-champion d’Afrique de sa catégorie a assez de jus dans les poings pour asséner de bons punchs à ses adversaires.
Smaïla Mahaman, boxeur, 64kg
C’est un des rares pugilistes de l’écurie 2012 encore en terre camerounaise. Smaïla Mahaman qui a terminé 2e au tournoi de qualification de Yaoundé, va à Rio, auréolé de son titre de vice-champion d’Afrique. Avec au moins cinq années de combats internationaux, l’homme aura son mot à dire au Brésil.
Sandrine Mbumi Nkuindjing, athlète, triple saut
Agée de 30 ans, Sandrine Mbumi est le successeur de Françoise Mbango au Cameroun, et cherche à l’être au niveau mondial. Championne d’Afrique en 2015 au Maroc, elle a remporté l’or aux Jeux Africains la même année à Brazzaville. Cette année, elle a eu l’argent aux championnats d’Afrique de Durban.
Auriol Dongmo, athlète, lancer de poids
Il faudra beaucoup de travail à Auriole Dongmo pour faire mieux qu’une participation à la Cubertin à Rio. La lanceuse camerounaise s’est qualifiée de justesse début juillet, lors de la coupe du Cameroun à Limbe. Dans cette dernière chance, la lanceuse camerounaise a ait une performance de 17m76, soit à peine un centimètre de plus que le minima requis pour arracher le ticket pour les JO. Double championne d’Afrique en titre, elle est aussi médaillée d’or aux Jeux Africains de 2015.
Petit David Minkoumba, haltérophile, 94kg
C’est par son imposante masse de 94kg que Petit David compte se faire un nom dans cette Cameroon Olympic Team moins importante que les deux délégations passées, mais dont les noms qui résonnent restent ceux déjà assez connus. Minkoumba, est vice-champion d’Afrique et tient à se faire respecter pour cela. Pour le faire, il faudra faire mieux que cette 2e place au tournoi qualificatif de Yaoundé.
Archangeline Fouodji, haltérophile, 69kg
Peu connue, sur le plateau, elle a un regard de loup. Et à Rio, la petite Archange aura le devoir de faire son titre de vice-championne d’Afrique. Elle qui a déjà remporté la médaille d’or au tournoi de qualification de Yaoundé.
Hortense Mballa Atangana, judokate, -78kg
Double championne d’Afrique, Hortense Mballa Atangana a su profiter de son expérience de la haute compétition. En se hissant au 14e rang du ranking mondial, elle se qualifiait d’office pour Rio, depuis la Tunisie, où elle a été double médaillée d’or au championnat d’Afrique en avril dernier.
Ali Anabel Laure, lutteuse, lutteuse, 75kg
Porte-étendard de la Cameroon Olympic Team à Londres 2012, Ali Anabel Laure sait mieux que quiconque la valeur du Vert-rouge-jaune sur un terrain de combat. La lutteuse a conquis l’Afrique, mai depuis quatre ans le monde lui échappe. Un troisième test aux Jeux olympiques est l’occasion d’y parvenir. De la 16e position en 2008, l’athlète a évolué en 7e à Londres. Qu’en sera-t-il quatre ans plus tard ? Après une 2e place aux Jeux du Commonwealth de 2014.
Rebecca Muambo, lutteuse, 48kg
Il ne suffit pas d’une 2e place en qualifications pour prétendre à une médaille à Rio. Rebecca Muambo le sait pertinemment. La triple championne d’Afrique a l’occasion rare de s’imposer dans la cour du monde olympique. Et à 31 ans, la courbe peut engager sa descente bientôt. Au Championnat du monde en 2014, elle a occupé le 20e rang. Rien n’exclut un sursaut d’orgueil pour celle qui était 29e mondiale en 2007.
Emilienne Essombe Tiako, lutteuse, 53kg.
Vice-championne d’Afrique, un bon exemplaire a déjà été fait pour celle qui rêve de gravir rapidement les marches olympiques pour sa première participation. Pour cela, elle avait déjà occupé le 2e rang lors des qualifications.
Volley-ball
Les douze filles qui composent l’équipe nationale de volleyball féminin du Cameroun savent qu’elles sont attendues. Classé 21e au moment de la qualification, le Cameroun fait sa première compétition olympique. Les 3es de la dernière coupe d’Afrique doivent cependant se mesurer à des cadors (Brésil, Russie, Corée du Sud, Japon, Argentine).