Le sélectionneur Belge dit vouloir faire un beau tournoi à la Coupe des Confédérations avec le Cameroun et décrocher une qualification à la Coupe du Monde 2018.
Hugo Broos, serez-vous encore le sélectionneur de l’équipe du Cameroun, dans les jours qui viennent ?
Oui ! (Il rit) Il y a seulement eu un contact avec un manager. Il a indiqué que la place de coach de l’équipe d’Afrique du Sud était libre. Il m’a demandé si ça m’intéressait, mais pas directement. Il a demandé s’il pouvait me présenter. Je lui ai dit "ben oui, vas-y, y a aucun problème". Mais il n’y a que ça. Moi, je n’ai pas l’intention de quitter le Cameroun.
Donc, même si l’offre sud-africaine est intéressante, vous restez à la tête des « Lions indomptables » ?
Mais il n’y a même pas d’offre ! (il rit)
Mais si jamais il y en avait une ?
Il n’y a pas eu d’offre, mais il y a un intérêt. C’est tout à fait normal puisqu’on a gagné la CAN 2017. Donc, c’est tout à fait normal, il me semble, que d’autres pays ou des clubs pensent à moi. Mais ça ne veut pas dire qu’il y a des contacts ou des offres. Il n’y a rien du tout pour le moment ; même pas de la part de l’Afrique du Sud ! La seule chose qui s’est passée, c’est qu’un manager m’a présenté à la Fédération sud-africaine. Et ce n’est même pas mon manager.
La Fédération sud-africaine a cité votre nom parmi les candidats au poste, sur son compte Twitter. Qu’en pensez-vous ?
Et ce n’est pas normal que la Fédération sud-africaine pense à moi pour un poste qui est libre ? […] Encore une fois, je n’ai pas de contact avec la Fédération sud-africaine. […] Ce sont des choses qui arrivent. Il y a des managers qui te présentent. Ensuite, peut-être que la Fédération sud-africaine va penser que le poste est fait pour Hugo Broos et prendre contact. Mais pour l’instant, il n’y a pas eu de contact entre eux et moi. […] Qu’eux disent que je suis un des candidats, ce sont leurs paroles. Ce n’est pas moi qui le dis. Est-ce qu’ils vont prendre contact avec moi ou pas ? Je ne sais pas.
Et si la Fédération sud-africaine prend contact avec vous, est-ce que ce challenge peut vous intéresser ?
(il rit) Répondre à cette question, c’est beaucoup trop tôt, puisqu’il n’y a même pas de contact. Ils sont libres de prendre contact et moi d’écouter. Mais est-ce que ça va se produire ? Ça, c’est autre chose. Mais ce n’est pas à l’ordre du jour.
Donc, vous êtes concentré sur les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 avec le Cameroun ?
Mais oui ! Et puis il y a la Coupe des confédérations au mois de juin. Il y aura beaucoup de grosses équipes [en Russie, NDLR]. Je veux faire un beau tournoi avec le Cameroun. Et puis il y a surtout la qualification pour la Coupe du monde à décrocher. Ce n’est pas parce que j’ai gagné la CAN 2017 que, d’un coup, je vais me mettre à aller à gauche et à droite pour quitter le Cameroun. Je suis libre d’écouter des propositions, mais il n’y en a pas. Il y a des rumeurs. Mais entre des rumeurs et devenir coach de l’Afrique du Sud, il y a une très grande différence. […]