Le vice-président démissionnaire du Comité de normalisation de la Fécafoot espère qu’aucun Camerounais ne sera impliqué dans le «Fifagate».

Les réactions affluent au Cameroun au scandale de corruption à la Fédération internationale de football, révélé mercredi par les services judiciaires suisse et américain.

Interrogé par www.cameroon-info.net jeudi, le vice-président démissionnaire du Comité de normalisation de la Fédération camerounaise de football dit souhaiter « sincèrement » que les noms de ses compatriotes n’apparaissent pas dans le « Fifagate ».

Il pense surtout à celui de son ami Issa Hayatou qui revient souvent dans la presse depuis le spectaculaire déclenchement de l’affaire. « Je fais confiance à mon compatriote, le président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou que je connais personnellement.

Je ne pense pas qu’il soit concerné, ni qu’il soit inquiété ». Pour le président du Conseil supérieur des sages d’Union sportive de Douala, « ce serait ce serait dommage », qu’il y ait des Camerounais impliqués dans le scandale de corruption qui défraie actuellement la chronique dans le monde du foot.

Ngassa Happi pense que « cela déshonorerait le nom du Cameroun ». Pour mémoire, le New York Times et la British Broadcasting Corporation (Bbc) avaient rapporté mercredi que le président de la Confédération africaine de football Issa Hayatou avait refusé de suivre les policiers qui voulaient l’interroger.

Le Camerounais leur aurait suggéré de venir l’arrêter lors du congrès de la Fifa, au milieu des autres congressistes. Cette information a été par la suite démentie par le responsable de la communication de la Caf, Junior Binyam.

« Connaissez-vous un pays dans le monde où la police négocie avec les gens pour les interroger ? La police et la justice partout dans le monde ont la capacité de le faire. Et pour le moment, Monsieur Hayatou est en Suisse et il s’est toujours montré disponible pour répondre à toute autorité… Il l'a fait à plusieurs reprises avec Monsieur Garcia (Michael Garcia, ex Directeur de la Chambre d’instruction du Comité d’éthique de la Fifa, auteur d’un rapport fracassant sur la corruption à la Fifa », avait-il réagi.