Un des athlètes camerounais qui a disparu lors des Jeux du Commonwealth en avril dernier a publié récemment des photos de lui à Melbourne sur les réseaux sociaux. Il s’agit du boxeur Fotsala Simplice, l’un des « athlètes fugitifs » qui ont introduit une demande d’asile auprès de l’Etat Australien selon leurs avocats.
Malgré qu’il soit sous la menace d’une peine d’emprisonnement, le boxeur Fotsala Simplice n’a pas hésité à s’afficher tout souriant et l’air heureux dans les rues de Melbourne sur les réseaux sociaux.
Il y a quelques jours le ministre fédéral de l’intérieur Australien, Peter Dutton, avait indiqué en effet que les fugitifs risquaient une peine de prison s’ils ne respectent pas les termes de leur visa.
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Aux lendemains de leur fuite, les autorités australiennes avaient signalé la disparition de 11 athlètes dont quatre autres boxeurs et trois lutteurs camerounais, deux athlètes ougandais et un entraîneur paralympique rwandais. Il y a quelques jours, ce chiffre a été revu à la hausse par la conseillère principale du Service des réfugiés de Sydney, Sarah Dale, qui signale avoir déjà reçu les dossiers de demande de protections de 19 athlètes.
« Les chiffres que nous avons vus ont été plus élevés que cela et nous nous attendons à ce qu'il y ait beaucoup plus de personnes », a-t-elle déclaré mercredi à ABC un média local.
Les athlètes demandent l'asile pour diverses raisons et proviennent de plusieurs pays africains différents, a confirmé Mme Dale. Le gouvernement fédéral a indiqué que «certains» des personnes portées disparues ont déjà obtenu des visas de transition leur permettant de rester sur le sol australien.
Et pour ceux qui se retrouveraient en situation irrégulière après l’expiration de leur visa, le ministre de l’intérieur Peter Dutton a indiqué qu’ils pourraient faire l’objet d’une détention et d’une expulsion du territoire australien.
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Ils pourraient également être sous le coup d’une interdiction de réadmission de trois ans en provenance de l’Australie et pourraient devoir une dette à l’Etat australien pour le coût de leur extradition.
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