Infos Sports of Friday, 4 October 2024

Source: www.camerounweb.com

Joseph Antoine Bell : 'la CAF n’a pas envoyé d’inspection, c’est...'

Joseph Antoine Bell : 'la CAF n’a pas envoyé d’inspection, c’est...' Joseph Antoine Bell : 'la CAF n’a pas envoyé d’inspection, c’est...'

Lors de son passage dans l'émission Onze Entrant diffusée le 3 octobre 2024 sur Jambo FM, Joseph Antoine Bell, actuel président de l’Office national des infrastructures et équipements sportifs (Onies), a clarifié une situation qui fait grand bruit au Cameroun. Contrairement aux spéculations, la visite d’inspection de la Confédération africaine de football (CAF) au Cameroun n'a pas été initiée par la CAF elle-même, mais bien par la Fédération camerounaise de football (Fecafoot).

« La CAF n’a pas envoyé une inspection au Cameroun, c’est la Fecafoot qui l’a demandée », a précisé Joseph Antoine Bell au cours de l’émission. Toutefois, l’ancien gardien des Lions Indomptables a tenu à souligner que cette démarche de la Fecafoot ne s’est pas faite en accord avec l’Onies, l’entité en charge des infrastructures sportives du pays. « Mais la Fecafoot n’a pas demandé cette inspection de mèche avec l’Onies, qui est pourtant son partenaire », a-t-il ajouté.

Ces déclarations viennent éclairer les tensions perceptibles entre la Fecafoot et l’Onies. Joseph Antoine Bell a exprimé son exaspération face à l’attitude de certains Camerounais, qui semblent percevoir l’Onies comme un opposant à la Fecafoot. « Je suis bien embêté de voir l’image que nous projetons. Il faut savoir que l’Onies et la Fecafoot, tout comme l'Onies et les Camerounais, sont du même côté », a-t-il affirmé, en rappelant que l’Onies a pour mission de gérer les infrastructures sportives au profit du pays.

Bell a également dénoncé les incompréhensions entourant les décisions de l’Onies, soulignant que chaque avis donné par l’institution se base sur des considérations techniques. « Quand l’Onies donne un avis, c’est un avis de gestionnaire, voire même de propriétaire », a-t-il expliqué, comparant la gestion des infrastructures sportives à celle d’un bien immobilier. « Si quelqu’un vous dit que l’appartement que vous voulez louer ne sera disponible que dans trois semaines car des travaux sont encore nécessaires, et que vous insistez pour le prendre tel quel, est-ce vraiment sérieux ? », a-t-il interrogé.