Le Président de la Confédération Africaine d’Athlétisme salue la façon dont son homologue et compatriote a conduit la transition et la dernière élection au sein de l’instance faitière du football mondial.

Après 5 mois d’intérim à la présidence de la FIFA, le Camerounais et non moins président de la Confédération Africaine de Football Issa Hayatou, va passer la main. La transition qu’il a conduite à la FIFA et qui s’est conclue par l’élection de l’Italo-Suisse Gianni Infantino le 26 février 2016 est saluée par son compatriote et homologue Kalkaba Malboum. Pour le président de la Confédération africaine d’athlétisme, Hayatou a fait honneur au football camerounais. «Je voudrais très officiellement et très ouvertement exprimer ma fierté, ma satisfaction pour le résultat que monsieur Issa Hayatou a obtenu. D’abord en obtenant l’approbation de toutes les réformes qu’il a pu conduire. En conduisant cette élection de manière ferme et transparente. Et puis la reconnaissance surtout qu’il a pu obtenir de la famille du football qui lui a rendu un vibrant hommage. Le sport camerounais est fier de ce qu’il a fait. Nous souhaitons que les autres défis à relever sur les autres aspects de sa carrière soient tout autant couronnés de succès», a réagi le dirigeant sportif au cours d’un entretien avec Cameroon-Info.Net vendredi soir à Buea.

Celui qui est aussi président du Comité national olympique et sportif du Cameroun salue aussi l’issue du scrutin de vendredi. «Je suis content qu’il y ait eu une élection, qu’on a élu quelqu’un du sport, qui a été secrétaire général de l’Uefa, qui est jeune, qui a 45 ans. Certainement qu’il a un programme qui a dû convaincre ». Il ne manque pas de relever un fait insolite désormais récurrent dans les scrutins sportifs à travers le monde: la quasi-omniprésence du chiffre 115. « Je constate simplement qu’au hasard des choses, il a eu 115 voix comme j’avais eu 115 voix à mon élection comme mon président de l’Iaaf a eu 115 voix. C’est quoi le sens du chiffre 115 ? C’est mythique, s’amuse l’officier supérieur de l’armée camerounaise. Enfin le colonel Kalkaba « souhaite que la Fifa puisse surmonter ses difficultés et que le football reprenne véritablement la place du sport majeur, de sport leader qu’il a toujours été. En se mettant un tout petit peu à l’abri des aspects moraux, économiques voire politiques, pour donner plus d’impact aux valeurs que le sport doit pouvoir enseigner au monde », conseille-t-il.