Les 23e championnats du monde de karaté se sont ouverts à Linz en Autriche ce mardi, 25 octobre.
Pendant 5 jours, les meilleurs karatékas de la planète se retrouveront sur les tatamis autrichiens pour tenter de remporter l’un des 16 titres remis en jeu. Plus de 110 nations et environ 1100 karatékas ont déjà pris leurs quartiers dans la troisième plus grande ville d’Autriche.
Au rang desquels les athlètes camerounais issus presque tous de la diaspora. Ces derniers sont conduits par Rodrigue Ngwe, le président du collectif des karatékas de la diaspora camerounaise, qui a été mandaté par le président de la fédération, me Emmanuel Wakam, pour représenter la fécakada tout au long de ce tournoi.
Lors de la dernière édition à Brême (Allemagne), le Japon (3 or, 2 argent et 5 bronze), l’Egypte (3 or, 2 argent et 1 bronze) et la France (2 or, 3 argent et 3 bronze) étaient montés, dans cet ordre, sur le podium au classement des nations.
Alizée Agier, la jeune bourguignonne, alors à peine âgée de 19 ans, avait remporté l’or en -68kg, tout comme le futur retraité, William Rolle, qui dans un dernier baroud d’honneur s’était adjugé son premier titre mondial.
En Autriche, le karaté vivra sa première épreuve mondiale dans la peau d’un (futur) sport olympique.
Le 3 août dernier, les membres du CIO ont en effet validé la proposition du Comité d’Organisation de Tokyo 2020, d’intégrer cinq sports, avec un statut additionnel, dans le programme des JO au Japon.
Il s’agira d’un retour aux sources pour la discipline, née et développée au Japon.