« Coup Franck direct » dans la lucarne de la Lfpc ! C’est le plus redoutable des trois candidats en lice. Son gabarit de bagarreur, son éloquence, son carnet d’adresses fourni et sa longue expérience dans la gestion des clubs lui confèrent indubitablement un statut de « the right man to the rigth place ». Franck Happi a les arguments pour remporter les élections. Très peu de ses pairs présidents de clubs le démentiraient.
Intelligent, rusé, charismatique même si certaines prises de position lui ont attiré la foudre des jaloux, il est prêt à déloger Pierre Semengue de son trône. Le président du Conseil d’administration de l’Union sportive de Douala a en effet déposé son dossier de candidature lundi dernier aux environs de 14h par la voix de son conseil Me Longo, huissier de justice qu’accompagnaient deux membres de son équipe : Saint Fabien Mvogo, premier vice-président de sa liste et Serge Kamdem Kouam, Directeur général de Fovou de Baham.
Répartition des postes
Mais le plus dur n’est pas de renverser le général d’armée à la retraite. C’est de réussir à mettre K.O ses nombreux concurrents qui font partie de la liste de son principal challenger. Parmi ceux-ci, un certain Faustin Domkeu, président de New stars de Douala. Lui qui n’a jamais digéré que celui qui est par ailleurs le vice-président de la Lfpc remporte le duel qui les opposait au sujet de la gestion de l’Union de Douala.
Défait au terme de cette bataille, l’ancien président de l’Association des présidents de clubs de Ligue 1, a décidé d’avoir sa revanche. Et le seul moyen pour démontrer à son ami d’hier qu’il n’a pas encore le dernier mot, c’est de l’affronter.
Certes au départ, il y’a eu réflexion sur le consensus dans l’équipe de Frank Happi. Or, le consensus n’est pas accepté par une bonne partie des membres du candidat d’en face. Pour la simple raison qu’ils ont déjà procédé à la répartition des postes au soir du 28 juillet. Toute chose qui constitue un dilemme qu’il faudra absolument résoudre avant le jour-J. Mais, les supporters du consultant sportif restent rassurants. Ce d’autant plus que la campagne n’a pas encore démarré.
Chantage et intimidation
« Hier j’annonçais l’ouverture du "bal" et la perte du sommeil chez certains, je ne pensais pas avoir raison de si tôt. 24h après le dépôt de "Notre Cause"...Entre analyses tronquées, commentaires acerbes et acides et méconnaissance criarde des conditions d’éligibilité,"ils" ont effectivement perdu le sommeil.
Notre liste, "Notre Cause", pourtant supposée connue uniquement de la Commission Électorale est déjà dans une certaine presse alors que rien ne filtre de la liste de nos supposés adversaires...Preuve s’il en était encore nécessaire du caractère vicié du scrutin du 28 Juillet ...Nous sommes mes colistiers et moi et les autres membres silencieux de "Notre Cause" parfaitement conscients de cette situation.
Aucune intimidation, ni chantage ni pression que nous subissons sur les stades avec nos équipes et en dehors avec nous mêmes, ne nous feront reculer. Aucune !!! Si La bataille est déjà gagnée et l’élection déjà pliée, de quoi avez- vous peur ? La route est encore longue... », Écrit-il mardi dernier sur son mur facebook. La bataille s’annonce rude.