• Djamel Belmadi reçoit toujours des remontrances
• Sa déclaration choc à l’encontre de Gassama est toujours dans les têtes
• Célestin Djamen le recadre aussi
Le sélectionneur des Fennecs d’Algérie, Djamel Belmadi en prend de tous les côtés. Finalement, on pourrait se demander si ses propos incendiaires ne sont-ils pas plus dangereux pour lui que pour l’arbitre Bakary Gassama visé. Depuis la fin du match retour des barrages pour la qualification au Mondial Qatar 2022, la Fédération algérienne de football (FAF) a tout mis sur le dos de l’arbitrage. Pour elle, il est clair que l’arbitre de la rencontre a influé négativement sur l’issue du match. Le camp maghrébin a donc trouvé juste de déposer un recours auprès de la Fédération internationale de football association (FIFA) pour que le match soit rejoué sur un terrain neutre. Pour l’instant, on est loin de cette possibilité.
Célestin Djamen est un homme politique camerounais, ancien militant du parti du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC), présidé par l’opposant Maurice Kamto. C’est un parti qui a fait son entrée à l'Assemblée nationale après les élections législatives de 2013, avec un élu.
Depuis un temps, l’affaire Cameroun – Algérie a dépassé le cadre sportif. Beaucoup d’observateurs donnent leurs avis quand ils le jugent nécessaire.
« Djamel Belmadi a appelé au meurtre de l’arbitre du match retour des barrages Cameroun - Algérie. Pour la santé du monde du football, il faut castrer sportivement ce raciste et ainsi le mettre hors d’état de nuire. », a lancé Célestin Djamen sur sa page Facebook.
Il est allé encore plus loin en soulignant que « si la CAF et la FIFA ne réagissent pas, c’est donc dire qu’ils sont complices et pire encore, responsables de la désintégration des règles du football mondial ».
Cette déclaration choc de Djamel Belmadi est toujours dans les mémoires : « Plus jamais de la vie, on ne laissera deux ou trois personnes conspirer contre notre pays. On ne verra plus jamais un arbitre comme ça mettre à mal un pays. Je suis obligé de dire que je n’ai pas aimé du tout au lendemain du départ de cet arbitre, à l’aéroport d’Alger, le voir confortablement assis dans les salons à boire un café avec un millefeuille. J’ai vidé mon sac chez cet arbitre-là, je l’ai croisé en Turquie après et je lui ai redit la même chose. Je lui ai dit ce qu’il était. Je n’ai pas aimé que nous, nous puissions accepter ce genre de choses (…) ».