Infos Sports of Friday, 20 May 2016

Source: cameroon-info.net

LFPC: Pierre Semengue prescrit le grand ménage

Pierre Semengue Pierre Semengue

Rendu à la fin de la phase aller des championnats de Ligue 1 et de ligue 2, le Général Pierre Semengue, Président de la Ligue de Football Professionnel (LFP), éprouve une certaine satisfaction. Car, pour lui, «personne ne vendait cher la peau de ce championnat avec les problèmes que nous avons eu avec la FECAFOOT et les autres», confie-t-il, au cours d’une interview accordée au quotidien Le Jour, paru le jeudi 19 mai 2016.

«Nous avons pu, dit-il, grâce à la sollicitude du Premier Ministre et du Ministre des Finances, démarrer les championnats par nos propres moyens». Le Général reconnait tout de même qu’il n’y avait pas que des problèmes financiers, mais aussi celui des stades. «Il a fallu, à la dernière minute, trouver des stades de substitution. On a pu faire quelque chose d’acceptable avec les moyens mis à notre disposition sur les stades disponibles».

Concernant la deuxième tranche de la subvention de l’État, le Président de la LFP assure que les clubs auront l’argent pour démarrer la phase retour. Selon lui la subvention était prête, mais, «malheureusement, les 70 millions de FCFA qui m’avaient été accordés, explique-t-il, n’avaient pas été justifiés. (…). Pour me donner le reliquat, il va falloir que le Premier Ministre et le Ministre des Sports justifient pour l’un 350 millions de FCFA qui m’ont été accordés, et pour le ministre des Sports les 100 millions de FCFA qu’il m’a donné pour l’aménagent des stades pour le début de saison», peut-on lire.

La Fédération Camerounaise de Football (FECAFOOT) a également payé 200 millions de FCFA, la  LPF en attend encore 110. Malgré tout, «il nous manque de l’argent pour résoudre certains problèmes. Pour assainir la gestion clubs, il va falloir former les dirigeants. C’est pour cela que j’ai demandé de l’argent à l’État. Dès que l’État me donne cet argent, la priorité sera de former les dirigeants de clubs (…). Cela permettra également d’effectuer des contrôles fréquents et, enfin, la certification des états financiers».