Benjamin Beyeck a été installé hier, lundi 15 octobre, à Yaoundé, au poste de secrétaire général par intérim après la mise à la retraite de son désormais prédécesseur qui occupait ce poste depuis l’avènement de l’institution.
La LFPC a un nouveau SG. Benjamin Beyeck a officiellement pris fonction lundi, sous l’onction de Pierre Semengue, le président de l’instance chargée d’organiser et de superviser le championnat professionnel au Cameroun. Loin d’être une promotion qui devra à coup sûr enrichir son curriculum vitae, le nouveau patron de l’administration à la «maison blanche du quartier Fouda», atterrit là dans un véritable champ de mines puisque sa désignation survient au plus fort de la crise qui secoue la Ligue, avec comme fait saillant, cette démonstration de force entre le numéro 1 de la maison et les présidents des clubs. Ayant eu vent de ce qu’un coup de force se préparait contre lui avec notamment la convocation d’un Conseil d’administration sans son accord, le général d’armée admis en deuxième section, a trouvé le moyen de faire exploser la poudre en limogeant son désormais ex secrétaire générale, qu’il avait d’ailleurs toujours soutenu contre vents et marées. Thérèse Pauline Manguelé a donc été priée d’aller faire valoir ses droits à la retraite.
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A la vérité, cette dernière, âgée de 62 ans, aurait dû prendre sa retraite depuis au moins deux ans, en vertu de la réglementation en vigueur qui fixe l’âge de départ à la retraite à 60 ans pour les cadres relevant du Code du travail. Cette décision est intervenue quelques heures seulement après un communiqué de Pierre Semengue, dans lequel il se désolidarise de la tenue du fameux Conseil d’administration qu’il déclare illégal, soutenant qu’il est du côté de la Loi. Ce serait donc un doux euphémisme que de dire que le nouveau Sg a hérité d’une maison à problèmes. L’environnement tendu dans lequel il a été nommé est suffisamment éloquent. C’est dire qu’il a du pain sur la planche.