Le conseil de l’instance dirigeante du football camerounais se demande cependant si le Tribunal Arbitral du Sport n’a pas fait du «ponce-pilatisme».
Pour la FECAFOOT, l’affaire relative au processus électoral de septembre 2015 est pliée. Martin Luther King Achet Nagnigni, l’avocat de l’instance faîtière, était face à la presse ce 6 mars 2017 à Yaoundé. « La FECAFOOT se satisfait de la décision du TAS », a déclaré l’homme de droit.

L’avocat au Barreau du Cameroun est revenu sur la décision rendue par le tribunal mondial du sport le 27 février dernier. Le TAS a déclaré irrecevable la demande d’Abdouraman Hamadou. Le représentant d’Etoile filante de Garoua avait saisi le TAS pour obtenir d’une part, l’application de la sentence de la Chambre de Conciliation et d’Arbitrage (CCA) le 12 novembre 2015, annulant l’élection de l’actuel Comité exécutif et d’autre part la réintégration du Comité exécutif de 2009.

« Le TAS a jugé que le dossier est irrecevable, parce que la requête a été déposée hors délai. Le TAS a d’ailleurs condamné l’appelant à supporter la totalité des charges du procès », a ajouté Me Hachet. Il s’est aussi exprimé sur l’autre de point de la décision du TAS qui « confirme » la décision de la CCA annulant le processus électoral de la FECAFOOT.

« Comment le TAS a pu se prononcer sur un dossier qu’il n’a pas étudié ? Est-ce du ponce-pilatisme, on ne sait pas », s’est interrogé l’orateur. Pour lui, Abdouraman se trompe en pensant que la FIFA va changer sa position dans cette affaire. « La FIFA a adressé des correspondances pour indiquer qu’elle reconnait le bureau de la FECAFOOT élu en 2015. Il n’y a pas de raison pour qu’elle revienne sur sa position » a conclu le conseil de la FECAFOOT.