• Roger Milla a laissé des souvenirs

• L’attaquant savait faire son job sur le terrain

• Il est l’un des meilleurs joueurs du Cameroun

Le journaliste Martin Camus Mimb n’est pas prêt à prétendre le contraire. Il a publié sur les réseaux sociaux un texte accompagné d’une vidéo qui le démontre à suffisance. Albert Roger Mooh Milla était, pendant qu’il jouait encore, une référence.

Lions indomptables : ce jour-là à Yaoundé...

La Coupe Afro-Asiatique créé en 1978 et disparue en 2007, opposait le vainqueur de la Coupe d'Asie des Nations, au Vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations. Prévue pour avoir lieu tous les deux ans, elle se tenait au gré des humeurs politiques et des disponibilités sportives.

Entre 78 et 2007, il n'y a eu que huit éditions avec parfois un écart de 8 ans, comme celui entre l'édition de 1999 et celle qui a suivi en 2007. Cet essoufflement visible a fini par consacrer la mort d'une si belle initiative.

L'enjeu était même parfois de nature à créer des tensions politiques, comme l'édition de 1985 gagnée par le Cameroun. Humiliés par le Cameroun, les saoudiens refusent de remettre le trophée au Cameroun, estimant que Roger Milla est de nationalité française, donc disqualifié pour jouer avec les Lions Indomptables.

Le traumatisme que Roger Milla leur avait donné était à la hauteur de leur colère. Claude Leroy vient de prendre les rênes de la sélection quelques mois plus tôt, Championne d'Afrique. La Coupe Afro-asiatique est son premier véritable galop d'essai.

La plupart des cadres sont vieillissants et il décide de puiser dans la réserve de l'équipe junior où des jeunes comme Omam, Kana et autres Mbouh font la loi. Et pour cette compétition, il prend quelques cadres en plus des jeunes comme Omam, Kana, Mbouh, Adama Zico, Ndip Akem, Misse Misse, Roux Jacques... La finale se jouait en aller et retour.

Le match à Yaoundé est une leçon de football des camerounais. Roger Milla est à un autre niveau. Il marquera deux fois ce jour, en plus des buts de Omam et Kunde. Le reste ne se raconte pas, mais se vit en vidéo. Roger Milla était stratosphérique ! Que Dieu vous bénisse !