Le 6 mai 2016, le jeune footballeur camerounais Patrick Ekeng qui évoluait en Roumanie a été victime d’une crise cardiaque sur le terrain. Il est mort à l’hôpital, une heure et demi plus tard, alors que les médecins tentaient de le réanimer.
Dans la foulée, certains ont estimé que le footballeur aurait pu être sauvé, et que l’intervention des premiers secours semble n’avoir pas été à la hauteur. Pour y voir plus clair, le parquet de Bucarest a ouvert une enquête.
En attendant les conclusions de cette enquête, les hommages n’ont cessé de se multiplier pour saluer la mémoire de Patrick Ekeng. Sur la toile et en particulier sur les réseaux sociaux comme Facebook, plusieurs personnalités se sont exprimés pour marquer leur indignation face à ce drame, créant de ce fait un vaste mouvement de sympathie à l’endroit du jeune footballeur.
Parmi les personnalités qui ont réagis, le président de la Fédération camerounaise de Football (Fécafoot) Tombi à Roko Sidiki, qui estime que « nous perdons un fils, un frère, et un jeune footballeur de grand talent au futur prometteur. C’est un drame pour l’ensemble du football camerounais, africain et mondial ».
Pour l’actuel capitaine des Lions indomptables, Stéphane Mbia, « la famille du football camerounais a perdu un frère ». De son côté, Issa Hayatou, le président de la Confédération africaine de football (CAF), pense qu’ « il est extrêmement difficile de trouver des mots, de comprendre, face à un drame aussi brutal ».
Samuel Eto’o Fils, l’ancien capitaine des Lions Indomptables fait un rapprochement avec le décès dans des circonstances presques similaires de Marc Vivien Foe en 2003, avant de marquer son incompréhension : « C’est totalement incompréhensible de partir si jeune (26 ans), avec un talent certain, dont les premiers rayons illuminaient déjà le maillot vert, rouge et jaune. Le football avait encore besoin de toi, mais la vie en a décidé autrement. Reposes en paix jeune frère! ».