Au cours de récentes interventions médiatiques, des responsables du Comité transitoire en charge des championnats professionnels de football ont révélé des constats alarmants. Selon eux, la grande majorité des clubs n'a pas réussi à répondre aux exigences de la Fecafoot (Fédération Camerounaise de Football). Ils ont choisi d'adopter une attitude indulgente pour cette année, en tant que dernière chance.
Plus inquiétant encore, ces responsables ont révélé que de nombreux clubs ne sont pas parvenus à présenter des documents administratifs de base, même après une légalisation. Cela soulève des questions sur la gestion des clubs, qui semblent incapables de fournir les documents élémentaires nécessaires au bon fonctionnement d'une petite entreprise.
Martin Camus Mimb, dans son analyse, exprime son désaccord avec l'approche clémente adoptée par le Comité transitoire. Il estime que si cette clémence est appliquée, il sera difficile de refuser des licences CAF à des clubs en fin de saison pour non-respect des conditions. Les exigences de la Fecafoot visent à professionnaliser le football camerounais et à mettre les clubs du pays au niveau de leurs homologues continentaux.
Martin Camus Mimb pense que l'indulgence n'a pas sa place dans ce processus. Selon lui, il est temps de relever le niveau du football camerounais, même si cela implique des défis et des ajustements douloureux. Il suggère que le championnat devrait se dérouler avec les clubs qui, en termes de respect des conditions, atteignent au moins un taux de 60%. Sans un effort immédiat, les clubs ne parviendront pas à atteindre le niveau de 100% dès la saison prochaine.