Le président d’Antalyaspor vient de menacer la superstar Samuel Eto’o. Il promet une lourde punition à l’ex-international camerounais.
Depuis le début du mercato en Turquie cet été, plus rien ne va entre Samuel Eto’o et son club.
L’ex-numéro 9 du Barça et du Cameroun , à un an de la fin de son contrat, veut quitter Antalysapor. Mais Ali Safak Öztürk, le président du club s’y oppose.
Alors Samuel Eto’o n’a eu d’autres choix que de brandir une menace. « Si vous ne me laissez pas aller à Besiktas, je ne vais pas jouer aux matchs de cette saison », a-t-il déclaré.
Ces propos ont provoqué la colère du président d’Antalyaspor. Il a réagi très fortement en condamnant les déclarations de l’ex-attaquant camerounais.
« Cette attitude de Samuel Eto’o mérite la punition la plus lourde », a fait savoir le président d’Antalyaspor.
Wilfried de Happi, l’agent de Samuel Eto’o considère que le club doit comprendre les doléances de son protégé et réclame du respect au président d’Antalyaspor.
« Je pense quand même que le joueur a le droit d’être respecté. On souhaite partir dans un club qui reconnait le joueur à sa juste valeur. Il a montré qu’il pouvait encore jouer au plus haut niveau ».
Les conditions du départ de Samuel Eto’o
Ali ?afak Öztür ne veut rien entendre. Il ne souhaite pas voir Samuel Eto’o jouer dans un autre club turc.
Il a fait savoir à Wilfried de Happi que s’il veut qu’Eto’o parte, « il faudra mettre 3 millions d’euros pour un club en dehors de la Turquie ». « Mais je ne le laisserai partir nulle part en Turquie », a-t-il ajouté.
Face au refus de laisser partir Samuel Eto’o, son agent informe le président que « quand un joueur n’est pas content, il ne peut pas se donner à 100%. Surtout un joueur comme Samuel qui a toujours été un grand professionnel, il a besoin d’être en confiance et d’être désiré. »
Sur le marché des transferts, Samuel Eto’o attire de grands clubs. Du haut de ses 36 ans, il conserve toujours une côte de popularité.
Aux dernières nouvelles, Samuel Eto’o a conclu un accord avec le club turc Be?ikta?. Mais son club refuse toujours de le laisser s’en aller.
Ali Safak Öztürk, le jeune président d'Antalyaspor