Infos Sports of Sunday, 13 November 2016

Source: camfoot.com

Les coulisses du match Cameroun - Zambie

Les supporters zambiens Les supporters zambiens

C’est avec un bandeau noir autour de l’épaule que les 11 joueurs de la sélection nationale fanion ont évolué tout au long de cette rencontre qui mettait aux prises Lions indomptables et Chipolopolos de Zambie. Une façon pour Benjamin Moukandjo et ses coéquipiers de marquer et d’exprimer leur élan de solidarité à l’endroit des victimes de la catastrophe ferroviaire survenue le 21 octobre dernier à Eseka, localité située dans le département du Nyong-Ekelle.

Seul regret, cette minute de silence en hommage aux morts que le public a attendu désespérément après l’exécution de l’hymne national, n’est jamais arrivé.

La feuille de match se fait désirer

Les cris d’orfraies, l’impatience et la colère qui se dégageaient des cabines de reportage de fortune installées ici au stade omnisport de Limbe n’ont pas réussi à inquiéter les responsables commis par la Fédération camerounaise de football (Fécafoot) pour délivrer la feuille de match aux Hommes de médias. Le précieux document où sont inscrits les noms des joueurs et des officiels n’est parvenu à la presse qu’après plus de dix minutes du coup d’envoi. Entre arrivée tardive des responsables au stade et impressions insuffisantes des copies, le début de match des journalistes a failli être un calvaire.

L’hymne national de Zambie refuse de chanter

Tout avait pourtant bien commencé. Le Cameroun, se pliant aux usages qui recommandent que l’hymne du visiteur soit exécuté en premier, a donc décidé de rendre la politesse aux Zambiens. Mais à peine deux ou trois vers de cette chanson patriotique sont diffusées que le lecteur du Disc jockey (Dj) se grippe. L’hymne est interrompu net. Dans la cabine de sonorisation, on impute ce faux pas à une erreur technique. N’eût été les musiciens de l’orchestre de la police qui ont volé au secours des machines et de la sélection Zambienne qui voyaient en cette fausse note, un nouveau présage pour la suite de la rencontre, on aurait connu le pire.