Les réseaux sociaux en sont saturés depuis hier; « OYONGO BITOLO ABANDONNÉ À BRUXELLES », pouvait-on lire. Une autre polémique qui survient après la sortie musclée du sélectionneur camerounais Hugo Broos sur les soucis qui prévalent au sein de la tanière des Lions et dont la FECAFOOT n’en est exempte. Pour essayer de comprendre le pourquoi et le comment, le journaliste Martin Camus Mimb, après investigation faite, a pu nous étayer sur les non-dits de cette affaire. Nous vous proposons sa lecture des faits: «Je ne sais pas pour vous mais cette information m’a paru tellement surréaliste que je suis allé fouiller toute la nuit pour y voir clair. D’abord parce que Oyongo lui-même, même dans l’hypothèse d’un « abandon » a les moyens de s’acheter un ticket de voyage, ensuite parce que tous les autres joueurs sont rentrés et visiblement ils n’ont eu aucun problème. Voici le résultat de mes enquêtes…
Oyongo avait un titre de voyage en bonne et due forme avec les mentions suivantes:
Mercredi 29 Mars 2017 Air Canada AC 833
Départ 29 Mars 10h45 Classe Affaire.
Que s’est-il donc passé pour qu’Oyongo reste à Bruxelles? Il a sollicité des responsables de la FECAFOOT, une modification de son titre de voyage pour repousser son départ de Bruxelles dans l’après-midi, question de lui permettre d’arriver à Montréal en milieu de journée et non à 7h30, qui pour lui était trop tôt. C’est cette modification qui n’a pas été opérée. Elle n’est vraiment pas obligatoire, le concerné lui-même pouvant le faire. Mais que la FECAFOOT le fasse était aussi une façon de préserver cette harmonie née de la Can. Question: Pourquoi Oyongo s’est laissé emporter dans de graves déclarations pour si peu? À mon avis, il avait un peu marre de ce type de détails répétitifs qui montrent le peu de considération qu’on peut avoir pour eux. Je peux vous le dire avec certitude, certains joueurs de cette équipe nationale viennent en stage et dans des regroupements et repartent avec des titres de voyages payés par eux-mêmes ou des tiers et attendent toujours d’être remboursés. Oyongo a peut-être connu dans un passé récent une telle déconvenue et s’est laissé emporter pour un service de rien du tout, comparé aux sacrifices consentis. De toutes les façons, il y a un problème de management, d’administration et de communication dans cette sélection. »