L’ex-président de la Confédération africaine de football (CAF), le Camerounais Issa Hayatou, a invoqué «des aléas externes» ayant conduit au non-renouvellement son mandat à la présidence de l’institution continentale.
S’exprimant sur les ondes de la radio nationale, au lendemain de sa nomination par décret présidentiel comme président du conseil d’administration de l’Académie nationale de la discipline (Anafoot), celui qui était en poste depuis 1988 a dit n’éprouver aucun regret d’avoir bien servi le ballon rond africain.
Issa Hayatou a toutefois regretté la manière dont les choses se sont déroulées face à son challenger, le Malgache Ahmad Ahmad, le 16 mars 2017 à Addis-Abeba : «Je ne suis pas triste, si oui de la manière dont ça a était fait. En temps normal, je ne vois pas qui peut me battre au niveau de la CAF. Mais il y eu des aléas externes qui ont amené cette assemblée à ne pas renouveler ma candidature.»
Et de prendre ses «proches» à témoin sur le fait que, même s’il avait été réélu, il avait promis de démissionner après la Coupe d’Afrique des nations (CAN) de 2019 : «Si le Cameroun n’était pas pressenti pour organiser la CAN 2019, je n’allais même pas me représenter.»
Sur sa nomination à la tête de l’Anafoot, Issa Hayatou, qui reconnaît «une retraite dorée», parle d’un défi lancé par le président Paul Biya à «la communauté africaine» : «Vous savez, nous sortons d’une élection où j’ai perdu. Le président de la République, en posant cet acte aujourd’hui, a montré au monde que le Cameroun a besoin de son fils.»
L’ancien patron de la CAF, aujourd’hui 'gé de 76 ans, «honoré et fier», a promis de tout faire pour ne pas le décevoir la confiance placée en lui par le chef de l’État.