Infos Sports of Friday, 1 July 2016

Source: press-sport.com

Ligue 1 : Union face à un enjeu

Union Sport de Douala Union Sport de Douala

On avait laissé l’Union sportive de Douala sur une fin de phase aller peu reluisante, on l’a retrouvée à la reprise.

Après trois nuls d’affilée et une défaite, les hommes de Joseph Siéwé se doivent impérativement de réagir dimanche lors de la réception du leader, l’Union des mouvements sportifs de Loum, sous peine de s’éloigner du premier tiers du classement et de laisser davantage les doutes planer sur leurs capacités de se montrer à la hauteur de leurs objectifs.

Dans un tel contexte, affronter l’UMS qui occupe le premier rang du classement est à la fois une opportunité et un risque.

En effet, une victoire réduirait l’écart entre les nassara gamakai et leurs rivaux tandis qu’un revers amenuiserait leurs chances. L’état d’urgence est donc déjà décrété et une petite pression accompagnera le capitaine Moise Pouaty et ses coéquipiers dimanche au stade de la Réunification.

L’enjeu est donc simple : démontrer que cette équipe n’a pas perdu les moyens qui étaient à un doigt de lui offrir le titre l’an dernier et a la capacité de jouer d’égal à égal avec les principaux favoris pour le titre.

Face à une équipe de l’UMS qui n’a plus gagné depuis des lustres, le groupe de Joseph Siéwé sera sans doute soumis à rude épreuve et il faudra des joueurs en mode « compétition », loin de l’inefficacité et du manque de répondant observés lors des dernières sorties.

Comme à Bafoussam où plusieurs titulaires ont débuté sur le banc, la nécessité de rebondir après une mauvaise série pourrait de nouveau amener Joseph Siéwé et son staff à procéder à quelques remaniements.

En l’absence de Mohammed Djetei qui prépare son départ pour l’Espagne et d’Olivier Baizo en stage avec les lions juniors, on verra ce que valent les remplaçants.

De même qu’en attaque où plusieurs éléments vont manquer à l’appel en l’occurrence Cédric Chenkam retenu par l’entraineur national des U-20.

Dans ce secteur de jeu, l’urgence est d’autant plus difficile à assouplir que les titulaires ne sont plus les assurances tous risques.

Il y a du pain sur la planche.