On a beau tout dire, il est et restera l’homme qui a permis au Sénégal de décrocher sa première étoile de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) face à l’Égypte de Mohamed Abou Gabal dit Gabaski. Aliou Cissé a eu des résultats à la tête de l’équipe nationale. Tout de même, depuis quelque temps, les choses ne se passaient plus vraiment bien pour lui.
Le journaliste Martin Camus Mimb pense qu’une « génération qui a gagné et qui a fait des exploits sans le faire avec les générations qui suivent, doit se poser des questions. Lorsque Amara Traoré a échoué avec la merveilleuse équipe du Sénégal à la CAN 2012 avec les Demba Ba et Papiss Cissé, on doutait déjà de la capacité des héros de la Coupe du monde 2002, à transmettre leur savoir-faire aux générations suivantes ».
Le Camerounais Mimb souligne qu’un soir de 2021 à Yaoundé, « Aliou Cissé a sauvé la mise de toute cette génération, un peu comme Deschamps l’avait fait après l’échec de Laurent Blanc pour la génération 98 en France ».
« On peut faire le débat de la nationalisation des bancs de touche de façon éternelle, mais il faut reconnaître que la compétence n’est pas une affaire de races. Et c’est sur le terrain qu’on la démontre », ajoute Martin Camus Mimb.
Comme Yeo Martial, comme Emerse Fae, etc., Aliou « a inscrit son nom au panthéon des meilleurs. Standing ovation pour lui. Merci. Tu as planté un drapeau qui flotte haut. Aux générations suivantes de faire leur levée de couleurs », écrit-il sur sa page Facebook.