Une opération est visiblement lancée pour porter un coup au morale des Lionnes Indomptables cadettes. Les filles vont être contrainte de se serrer dans des taxis, pour rallier leur hôtel, jeudi 07 décembre de l'année courante, au terme d'une séance d'entraînement.

Près d'une semaine après avoir humilié (4 - 0) l'Algérie en déplacement, au cours du match aller du deuxième tour des éliminatoires du mondial de la catégorie, qui va se jouer en Uruguay en 2018, les Lionnes vivent un calvaire à Yaoundé. Ngah Manga et ses équipières au terme de la séance d'entraînement de, ce jeudi vont être contrainte de rallier l'hôtel amassées dans des taxis. Une image qui choque le peuple camerounais, qui garde encore vivace sa mémoire, la démonstration de force effectuée par ces dernières, à Alger. Le journaliste du quotidien, La Nouvelle Expression, Yannick Kenne n'est pas resté sans voix devant cette image "gag".

"Ces jeunes et braves demoiselles ont choisi de servir la nation autrement en tapant dans un ballon. Elles ont tronqué leur féminité contre toutes sortes de railleries dans une société encore misogyne. Hélas, elles ne bénéficient même pas d'une once de considération des autorités sportives de notre pays pour le métier qu'elles ont choisi d'exercer. Les voici donc sortant d'une séance d'entraînement ce jeudi 7 décembre 2017, embarquant à bord d'un taxi "tétanique" pour regagner leur hôtel. Sans doute me dira-t-on qu'il y a une amélioration dans leur traitement, car elles allaient naguère aux entraînements et revenaient à pieds. Un vaut mieux que zéro, non ?", se désole ce confrère, qui poursuit sa satire par une seconde interrogation: " Vont-elles continuer ainsi jusqu'à la rencontre contre le Ghana, tout aussi capitale pour la qualification à la Coupe du monde, "France 2018"?

Il convient de rappler qu'avant le déplacement d'Alger, les "bébés Lionnes", comme on les appelle affectueusement étaient abandonnées, par le ministre des sports et de l'éducation physique du pays, Pierre Ismael Bidoung Mkpwatt, avant leur voyage pour l'Algérie. Une réaction que de nombreux observateurs qualifiaient de campagne de déstabilisation.