• L’avenir de Song ne se joue pas sur la duble confrontation avec l’Algérie
• Il a signé un contrat de deux ans
• Rigobert Song a totalement la confiance de Samuel Eto’o
Il est de notoriété publique que Rigobert Song a été nommé à la tête de la sélection nationale dans un moment crucial. Il est d’ailleurs très attendu sur ses premières prestations, surtout que son venture avec les Juniors n’avait pas été concluant. En effet, match aller des barrages de la Coupe du monde Qatar 2022 entre le Cameroun et l’Algérie et le Cameroun est prévu au Cameroun le 25 mars prochain. Mais, malgré la pression, il ne joue pas son avenir sur ce match.
Les Camerounais veulent retrouver la Coupe du Monde. L’enjeu est de taille. Selon Jeune Afrique, quel que soit le résultat sur la double confrontation entre le Cameroun et l’Algérie, Rigobert Song devrait rester à la tête des Lions Indomptables.
« Rigobert Song et son staff ont signé un contrat de deux ans renouvelable, et le nouveau sélectionneur devrait percevoir, selon nos informations, un salaire inférieur à celui que touchait son prédécesseur. La durée du bail signifie, en creux, que l’avenir de Song et de ses adjoints n’est pas suspendu aux seuls résultats face à l’Algérie. Mais la pression sera importante pour eux : le Cameroun a besoin d’une qualification pour la Coupe du Monde, aussi bien sportivement qu’économiquement. Les Lions indomptables avaient été éliminés au premier tour en 2010 et en 2014 – laissant une image désastreuse au Brésil – et avaient été absents en Russie en 2018.Par ailleurs, une présence au Qatar est la promesse, pour une Fecafoot confrontée à des problèmes budgétaires, d’engranger de substantielles rentrées financières. La sélection nationale est en effet sa première source de revenus dans un pays où le championnat, dont la régularité est aléatoire, ne passionne ni les supporters, ni les sponsors… », souligne Jeune Afrique.
« Eto’o voulait un sélectionneur camerounais et les noms de Michel Kaham et d’Eugène Ekéké, deux anciens internationaux, circulaient également », précise Raphaël Nkoa. Mais le président de la fédération, qui a toujours respecté « Rigo » pour sa combativité, son état d’esprit et son engagement, a visiblement su renvoyer l’ascenseur à son aîné, qui lui a apporté son soutien dans sa campagne pour la Fecafoot. », précise Jeune Afrique.