Une atmosphère tendue règne autour de l'équipe nationale du Cameroun alors que les Lions Indomptables entament leur préparation pour les éliminatoires de la CAN Maroc 2025. La première séance d'entraînement au stade annexe 1 de l'omnisports de Yaoundé a été marquée par un incident qui illustre les dissensions actuelles au sein du football camerounais.

Le sélectionneur Marc Brys s'est attiré les foudres des journalistes présents en les faisant attendre pendant une longue période, pour finalement annoncer qu'il ne s'adresserait plus à la presse. Cette décision a provoqué une vive réaction des représentants des médias, qui ont manifesté leur mécontentement de manière éclatante. Cette scène surréaliste témoigne des relations tendues entre le nouveau staff technique et les médias locaux.

L'incident s'inscrit dans un contexte plus large de confusion et de division au sein du football camerounais. Le capitaine Vincent Aboubakar et ses coéquipiers ont choisi de suivre Marc Brys à Yaoundé, laissant le staff nommé par la FECAFOOT à Douala. Cette situation rocambolesque met en lumière le conflit latent entre la fédération et le nouveau staff technique, portant atteinte à l'image du pays sur la scène internationale.

Alphonse Onana, un supporter des Lions Indomptables, exprime sa déception : "C'est vraiment dommage ce que nous vivons. On avait cru que les deux parties allaient s'asseoir autour de la table pour régler ce différend. Malheureusement, on en est encore là." Ce sentiment semble être partagé par de nombreux fans, inquiets de l'impact de ces tensions sur les performances de l'équipe.

À quelques jours du match crucial du 7 septembre, comptant pour la première journée des éliminatoires de la CAN Maroc 2025, l'équipe se trouve dans une situation peu enviable. La préparation est perturbée par ces conflits internes, et l'unité nécessaire pour affronter les défis à venir semble faire défaut.

L'attitude de Marc Brys envers la presse soulève également des questions sur sa stratégie de communication et sa capacité à gérer la pression médiatique inhérente à son poste. Dans un pays où le football occupe une place centrale, le manque de transparence et de dialogue avec les médias risque d'exacerber les tensions existantes.