Champion d’Afrique en février, et de République Tchèque depuis ce samedi, le défenseur camerounais du Slavia Prague parle de sa saison et de son avenir avec son club. En route pour la sélection nationale avec qui il va prendre part au stage qui débute ce dimanche, il ne cache pas à sa joie à l’idée de retrouver ses compatriotes. Entretien.
Qu’est-ce que ça fait d’être champion de République Tchèque ?
Je suis vraiment heureux de savoir que je viens d’ajouter un nouveau titre à mon palmarès. C’est un grand honneur ; parce que c’est le second trophée en moins de cinq mois. En février dernier j’étais champion d’Afrique, et maintenant, je suis champion de République Tchèque.
C’est une année formidable pour moi. Je suis content de moi, et content de toute mon équipe. C’est le fruit d’un dur labeur qu’on a eu à accomplir, mes coéquipiers et moi...
Avez-vous le sentiment d’avoir tout accompli ?
Je ne pense sincèrement pas. Je crois que ma carrière ne fait que commencer. C’est vrai que remporter ces deux trophées constituent ce que tout footballeur africain peut espérer dans sa carrière, mais pour mon cas, je souhaite glaner d’autres titres. Non seulement dans ma carrière internationale, mais aussi professionnelle. Pour cela, il va falloir continuer à travailler avec plus de sérieux, de discipline et d’envie d’aller toujours plus loin.
Défenseur central de métier, comment avez-vous fait pour vous imposer aussi facilement au poste de milieu défensif au sein du Slavia de Prague ?
Le seul secret qui puisse exister, c’est le travail. J’ai gagné la confiance de mes dirigeants et mes encadreurs en respectant tout simplement les consignes. Au début, ça n’a pas été facile pour moi de m’en sortir à ce poste de milieu de terrain. Mais mon entraîneur a su me mettre en confiance en me motivant au fil des matchs. Avec le temps, je me suis adapté à ce poste qui, je dirais, n’est pas très différent du poste de défenseur central.
Allez-vous poursuivre l’aventure avec le Slavia de Prague la saison prochaine ?
Très honnêtement, je n’y pense pas encore. Je suis toujours sous contrat et l’année prochaine, nous allons disputer la Ligue des champions. La saison n’est pas encore véritablement terminée. Je préfère me concentrer sur la Coupe des Confédérations qui nous attend en juin en Russie, avec la sélection nationale.
Justement, avec quel état d’esprit allez-vous rejoindre vos coéquipiers de la sélection nationale ?
Après une telle fin de saison, c’est avec une joie immense et le moral bien haut que j’aurai le plaisir de retrouver mes compatriotes en sélection pour qu’ensemble, nous clôturions cette année qui a démarré de manière exceptionnelle avec cette CAN remportée au Gabon.
Il est bon que nous restions sur la même lancée, que nous gardions le même état d’esprit, la discipline et la même rage de vaincre.