Infos Sports of Tuesday, 31 May 2022

Source: www.camerounweb.com

Malversations financières à la Fecafoot : interview exclusive de Samuel Eto'o sur RFI

Je viens d’une ethnie qui n’aime pas le faux Je viens d’une ethnie qui n’aime pas le faux


• La gestion de Samuel Eto'o Fils à la Fecafoot est pointée du doigt par certains

• Pour ceux-ci, il alterne le bon et le moins bon

• Le président de la fédération s’est exprimé lundi à cœur ouvert

Le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), Samuel Eto'o Fils a accordé une interview à Radio France internationale (RFI), lundi le 30 mai 2022. L’ancien attaquant des Lions indomptables ne minimise pas la responsabilité qui est maintenant sienne. Il a confié au micro du média mentionné qu’il entend redonner au football national ses lettres de noblesse, même au prix d’importants sacrifices.

Dans l’interview ci-dessous collée, Samuel Eto'o Fils est notamment revenu sur son élection à la présidence de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), son attention particulière vis-à-vis des couches défavorisées, les soupçons de malversations financières, etc.

RFI : Bonjour monsieur le président de la Fédération camerounaise de football. Dites-nous quelle étoile vous accompagne ? Après la pelouse, c’est la Fecafoot et c’est l’amour du peuple camerounais.

Samuel Eto'o Fils : Bonjour à vous. Vous me posez la question que seul le créateur de toute personne et toute chose pourrait répondre mais je vais essayer. Dans la vie, c’est Dieu qui guide nos pas. Il y a de grands joueurs au Cameroun plus que moi Samuel Eto'o Fils mais Dieu sait pourquoi il m’a choisi. C’est pour essuyer les larmes des autres.

RFI : Dites-nous, quel est votre secret pour que tout réussisse dès votre pose de main sur quelque chose. Ce qui nous dépasse à comprendre, c’est la confiance du peuple camerounais même après le football ledit peuple accepte enfin quelqu’un gérer la Fecafoot qui est un serpent de mer pour tout dirigeant ?

Samuel Eto'o Fils : Je viens d’une ethnie qui n’aime pas le faux. Je suis venu pour mettre l’ordre dans le désordre. Je suis venu aider les footballeurs à comprendre que le football est un métier. Je suis venu redonner la valeur du football aux Camerounais, comment voulez-vous que je sois détesté ou contesté ?

RFI : Okay Samuel Eto'o Fils pourquoi êtes-vous accessible à tous les Camerounais ? Ne craignez-vous pas les jaloux ?

Samuel Eto'o Fils : Les jaloux vous avez dit, ne sont que des jaloux du Cameroun et non de Samuel Eto'o Fils. Est-ce qu’ils savent ce qu’ils font, j’en doute fort et certain. Sans aller vers le peuple, on ne peut pas bien savoir ce qu’il veut.

RFI : Connaissez-vous vos détracteurs, et que veulent -ils enfin ?

Samuel Eto'o Fils : C’est la même question que vous me reposez j’en viens de répondre. J’ajouterais qu’ils ont trop faim qu’ils croyaient que le Cameroun est le champ laissé par leurs seuls ancêtres et pourtant, c’est l’héritage de tous.

RFI : Samuel est-ce que la construction des stades est finie ?

Samuel Eto'o Fils : Des grandes œuvres n’ont jamais vu la fin de leur construction. Le Stade de France n’est pas achevé.

RFI : Merci Samuel.