L'homme de médias Simon Metsengue, dans l’émission « On refait la Presse » du 19 août sur CAM 10 TV, a exprimé son désaccord avec la récente sortie du sélectionneur Marc Brys, devenue virale sur les réseaux sociaux.
Rare sont les Camerounais qui apprécient l’interview de Marc Brys publiée dans l’édition du 16 au 17 août dernier du quotidien sportif belge Dhnet. Tout comme Patrick Mboma ce lundi, Simon Metsengue s’interroge également sur la portée de l’interview du coach des Lions Indomptables. Dans ses propos, il souligne que l’entraîneur de l’équipe nationale est sous l’autorité de la Fécafoot. Par la même occasion, il demande à Marc Brys de rester focalisé sur les éliminatoires de la CAN 2025 et celles du Mondial 2026.
« Moi, je dirais que cette sortie de Marc Brys est inopportune. Elle est sans objet, voire injustifiée, et cela frise l’insubordination. Je pense que dans le football, on doit être discipliné ; la discipline est essentielle, c’est la base de toute organisation. On ne peut pas prétendre diriger une équipe si on n’a pas de retenue lorsqu’on parle de son supérieur. Sur le plan technique, l’entraîneur est sous l’autorité du président de la Fécafoot. Je trouve cela regrettable ; il faut éviter d’en arriver là. Nous avons des priorités plus importantes : nous préparons les éliminatoires pour la CAN 2026 au Maroc, ainsi que pour la Coupe du Monde. Nous devons travailler dans le dialogue et essayer de mener notre équipe aussi loin que possible », a-t-il déclaré.
Simon Metsengue insiste sur l’importance de la discipline et de la hiérarchie au sein de l’équipe nationale. Il estime que les déclarations de Marc Brys sont non seulement inappropriées, mais qu’elles pourraient également nuire à la cohésion de l’équipe et à la préparation des compétitions à venir.
Pour Simon Metsengue, les priorités actuelles doivent être les éliminatoires de la CAN 2025 et du Mondial 2026. Il appelle à la concentration et à l’unité au sein de l’équipe nationale pour atteindre les objectifs fixés. Selon lui, les discussions et les critiques internes doivent se faire dans un cadre de dialogue constructif et non pas à travers des déclarations publiques qui pourraient être perçues comme de l’insubordination.