Le monde du football camerounais est en ébullition depuis que des responsables du Comité transitoire, chargé de gérer les championnats professionnels de football, ont pris la parole sur différents médias. Leur discours, empreint de clémence envers les clubs, a suscité de vives réactions et des interrogations quant aux choix effectués.

Selon les responsables du Comité transitoire, la grande majorité des clubs n'a pas réussi à se conformer aux exigences de la Fédération Camerounaise de Football (Fecafoot). Ils ont admis avoir fait preuve de clémence pour cette année, sachant que c'était la dernière de cette tolérance. Ils ont également révélé que de nombreux clubs avaient échoué même dans la simple tâche de légaliser leurs documents administratifs.

Ces révélations ont jeté une lumière crue sur la réalité du football camerounais, mais ce qui choque le plus, ce sont les responsables eux-mêmes qui en parlent. Si la clémence a été choisie comme approche, comment peuvent-ils justifier le refus d'accorder une licence CAF à un club en fin de saison pour non-respect des conditions ?

Les exigences de la Fecafoot, visant à professionnaliser le football camerounais et à mettre les clubs nationaux au niveau de leurs homologues continentaux, ne peuvent être prises à la légère. Utiliser la clémence comme réponse à ces défis semble dénué de sens. La véritable question est de savoir si le football camerounais doit être ramené au sommet, même si cela implique de traverser des moments difficiles.

Il est temps d'agir pour progresser, et attendre une saison de plus ne fera que retarder la réalisation de cet objectif. Le championnat devrait se jouer avec les clubs qui, au moins en termes de respect des conditions, atteignent au moins 60%. Si des mesures immédiates ne sont pas prises, les clubs ne seront pas à 100% la saison prochaine. Il est temps de mettre fin à la complaisance et de viser l'excellence.




LA CLÉMENCE…
J’ai écouté avec attention quelques responsables du Comité transitoire qui gère les championnats professionnels de football, sur les plateaux de certains médias. Je suis choqué par ce qu’ils ont dit, et leur attitude par rapport à ce qu’ils ont constaté. Ils ont affirmé que presque la totalité des clubs, n’ont pas pu s’arrimer aux exigences de la Fecafoot. Qu’ils ont usé de clémence pour cette année qui est la dernière. Ils ont surtout dit qu’en plus de présenter des états sur des documents volatiles, même légaliser les simples documents administratifs, la plupart des clubs n’ont pu le faire. Whaou ! Donc de tout ce vacarme produit par les clubs, ils ne sont même pas capables de présenter les documents élémentaires de gestion d’une petite entreprise dans un état convenable ?
Mais personnellement, je sais qu’ils ont toujours fonctionné ainsi et seuls ceux qui découvrent le football sont surpris. Ce qui me dérange, ce sont les responsables qui en parlent. S’ils ont opté pour la clémence, il n’est donc plus possible pour eux de nous dire en fin de saison qu’on n’octroie pas une licence CAF à un club parce qu’il ne remplit pas les conditions. En fait, le but des exigences de la fédération en plus de professionnaliser le football, est de mettre les clubs camerounais au niveau de la plupart de leurs homologues du continent. Utiliser la clémence dans ce cas n’a aucun sens. Mon avis est qu’il faut ramener le football au sommet, même si on passe par la case douleur. Jouer le championnat avec ceux qui à l’échelle des conditions à remplir sont au moins à 60%. S’il n’y a pas un effort à avancer tout de suite, ce n’est pas la saison prochaine que les clubs atteindront 100%. Bref…
Martin Camus MIMB
#NsangNkong
La Plume de Jésus