Menacée de relégation, l’Union Sportive de Duala a assuré son maintien en « Élite one » ce jeudi, grâce à une confortable victoire (3-1) contre l’Union des Mouvements Sportifs de Lum, au stade de la Réunification.

Si la presse sportive s’est contentée de faire l’éloge d’un maintien obtenu in extremis, des observateurs crédibles de la chose sportive estiment que la rencontre pourrait avoir été « vendue, achetée ».

Dans un post publié ce vendredi matin sur son compte Facebook, David Fidel Enyiengue Nzima, journaliste et chroniqueur sportif, affirme sans ambages avoir « assisté, ce jeudi 28 septembre 2017, à une parodie de match au stade de la Réunification ».

« Sans avoir les preuves, poursuit le post, ce match Union – UMS est ce qu’on peut qualifier de match « vendu » ou « acheté » ». À sa suite, des internautes se lâchent.

Quelqu’un croit savoir qu’un « dirigeant de Ums a ordonné au staff technique d’aligner un joueur qui était disqualifié pour ce match ». « Une honte pour notre football » colère cet internaute, pour qui « l’Union n’avait pas besoin de ça pour sauver sa saison ».

« Foot vendu ! » clame un autre. Avis partagé pour qui il n’y a là « rien de nouveau ou de surprenant » que de vieilles « manoeuvres qui constituent un délit pour notre sport en général et le football en particulier sont bien entretenues par certains dirigeants de notre mouvement sportif ».

Pour l’auteur de ce post, l’Union de Duala serait coutumière du fait. « Il y a cinq ans, pour être champion du Cameroun, le PCA de l’Union a payé les primes d’entraînement aux joueurs « boudeurs » de Scorpion de Be, avant que je ne surprenne avec ma caméra le soigneur de l’Union au chevet du gardien de Scorpion le matin du match qui devait les opposer. Ils ont gagné (1-0) pour être champion », affirme-t-il.

La diffusion des images de cette scène lui aurait coûté son travail dans une chaîne de télévision de la place.

Le journaliste s’insurge ainsi contre ces Présidents de clubs qui « vendent les joueurs, ne payent pas de primes, achètent les places dans les équipes nationales et négocient en fin de saison pour ne pas voir leur équipe descendre ».