Le chef de mission de l’entreprise, Louis Berger, contrôleur des travaux de rénovation du stade militaire de Yaoundé présente la situation sur le chantier.
D’après lui, certaines entreprises présentent un bon taux d’exécution des travaux, tandis que celle chargée de la pose de la pelouse est à la traine. Entretien.
Quel est le niveau d’avancement des travaux de rénovation du stade militaire de Yaoundé ?
Le taux d’avancement des travaux dépend d’une entreprise à l’autre. Ici au stade militaire, au niveau du Génie civil, nous sommes avancés : à peu près 60%. L’autre entreprise, c’est pour l’aire de jeu, qui est sensiblement à 50%. Nous avons un retard à ce niveau, et nous allons interpeller l’entreprise pour remédier à cette situation.
Le Lot 3, ce sont les voies d’accès. A ce niveau, le travail a été fait partiellement parce que le terrain est trop enclavé. Il y a quatre entreprises qui interviennent. Et donc, on est obligé d’ajourner quelques tâches. Donc, on va commencer ces deux routes limitrophes au stade, en plus des parkings.
Le Lot 4 concerne l’éclairage. Pour ce Lot, nous avons validé tout le dossier, mais il y a des travaux que nous ne pouvons pas encore entamer parce qu’il faut d’abord terminer les tribunes où seront installés des caméras, des panneaux d’affichage etc.
Toutes ces entreprises des Lot 3 et 4 ont été momentanément ajournées pour qu’on puisse avancer au niveau du génie civil qui devrait terminer ses travaux d’ici au 30 juin, moyennant deux semaines de retard pour la peinture, donc vers le 15 juillet ça va aller. Par contre, pour l’aire de jeu, on est en train de mettre la pression pour qu’ils puissent rattraper le retard observé.
Des difficultés liées aux intempéries ?
Evidemment ! Pour l’aire de jeu, ça fait deux mois qu’il y a régulièrement beaucoup de pluie. Et quand il pleut, il faut attendre deux à trois jours pour que le sol soit sec et qu’on puisse travailler.
Pouvez-vous assurer que les travaux seront livrés dans les délais ?
Dans tous les cas, les Annexes 1 et 2, et le stade militaire seront prêts vers la moitié du mois d’août. Le problème c’est que certaines entreprises sont avancées, pendant que d’autres sont en retard. La dernière catégorie concerne les entreprises qui sont obligées d’attendre que les autres lots soient livrés pour qu’elles puissent entrer en action.